Archive pour gentrification

(Montréal) Une boutique de yuppies attaquée à St-Henri

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , on 2015/12/30 by anabraxas

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Sans doute parce que votre Société 2.0 est à vomir

Trouvé sur Mtl Counter-Info

Au petit matin du mardi 22 décembre, nous avons utilisé des morceaux de porcelaine pour briser une fenêtre de la boutique de vêtements Yuppie au coin de Notre-Dame et Delinelle dans le quartier montréalais de St-Henri. Nous nous sommes ensuite servi-e-s d’un extincteur détourné pour arroser de peinture couleur vomi l’intérieur du commerce, vandalisant la marchandise.

Les boutiques comme celle-ci transforment le quartier en le rendant plus attrayant pour les riches, augmentant le prix des loyers et le coût de la vie, expulsant des gens de leur chez-soi, et amenant davantage de contrôle social dans les lieux où nous vivons.

Cette action se veut en réponse à l’appel pour un Décembre Noir. Nous avons choisi cette cible à cause de toutes les façons évidentes par lesquelles les gentrificateurs rendent misérable la vie des pauvres et des rebelles, et aussi parce que nous refusons le discours politique gauchiste de la « mixité ». Nous ne vivrons pas paisiblement aux côtés des individus et des commerces qui mettent des policiers et des caméras de surveillance à chaque coin de rue et intensifient le pouvoir des patrons et des proprios sur nos vies.

Nous invitons les autres à intensifier les attaques contre les formes concrètes que prennent le capital et le contrôle social autour d’elles et eux.

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Bristol, Angleterre: la guerre aux pauvres par la gentrification immobilière n’est pas qu’à sens unique

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , on 2015/09/03 by anabraxas

Traduit et retransmis de Act for Freedom Now!

Action directe contre une agence immobilière à Bristol

En guise de remise de trophées aux propriétaires et à leurs droits, nous avons fièrement présenté des briques à travers les vitrines de l’agence immobilière CJA, à Southville, dans la nuit du 31 août. Toutes les vitres ont été cassées et le symbole international des squats a été peint sur son mur. Parce que malgré le bannissement du squattage de maisons, tout le monde devrait avoir une maison décente.

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Quand on arrive en ville… on ne veut que la voir s’effondrer

Posted in Réflexions with tags , , , , , , , on 2014/12/30 by anabraxas

À l’heure où certains réaffirment, comme les maoïstes en leur temps, vouloir « reprendre la ville », se la « réapproprier » ou l’« auto-gérer », il paraît nécessaire de reproduire des textes comme celui-ci. Nous rappelant, à travers la question de l’architecture, qu’il n’y a rien à se réapproprier dans ce monde, et renvoyant à leur véritable origine – le citoyennisme – toutes les illusions participatives des démocrates en tout genre. Après tout, que viens faire le re de « réapproprions-nous la ville », « reprenons la ville » ou « reclaim the street ». À quel moment les villes nous ont-elles appartenu ? Lorsque l’humanité fut chassée de ses terres pour habiter les villes construites comme des camps pour fixer et concentrer la main d’œuvre sous bonne garde ? Nous les avons construites, oui, en des temps immémoriaux ou récemment, mais nous ne les avons pas dessinées, nous ne les avons pas pensées, et elles n’ont pas été construites pour nous servir, mais pour servir les puissants et leur maintien de l’ordre, donc pour nous asservir.
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Atlanta: sabotage sur un site de construction d’un tram, en solidarité avec la ZAD, No TAV et la forêt de Hambach

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , on 2014/02/27 by anabraxas

 

On traduit et retransmet… De Indymedia Atlanta

Par cette nuit du 22 Février, mous avons versé de la peinture et de l’eau dans les réservoirs d’essence de deux tracteurs utilisés dans la construction d’un nouveau tramway à Atlanta. Ce tram est un des divers projets de développement que la ville a initié au cours des quelques dernières années commes faisant partie d’une plan général de « revitaliser » le centre-ville. Nous savons que ce plan ne veut dire que plus de flics et d’habitation inabordables.

On offre ce petit geste ensolidarité avec la ZAD, le mouvement No TAV et l’occupation de la forêt de Hambach. On voudrais aussi envoyer de nos forces à ceuxelles affectées par l’accroissement de la surveillance ou la répression que ces nouveaux développements ont amené à Atlanta.

Notre action fut très simple à réaliser. Ça n’a pas pris de temps à planifier et effectuer et nous avons trouvé tous les matériaux sur le côté de la route. On ne croit pas que c’est une accumulation d' »actions » qui fait une révolution, mais on a voulu donner notre encouragement aux participant-es actuel-les et futur-es des luttes révolutionnaires. En avant, les coeurs forts!

 

Berlin (Kreuzberg): la gentrification se fait dévisager

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , on 2014/02/22 by anabraxas

Du Chat Noir Émeutier

Lundi 17 février 2014, un groupe cagoulé a fait irruption tôt dans la nuit au coin des rues Reichenberger et Liegnietzer dans le quartier de ‘Kreuzberg’ à Berlin, où sont situés les appartements ‘CarLoft’, un projet de résidences de luxe. La visite éclair s’est faite à coups de pierres et de peinture, contre les façades vitrées des lofts luxueux ainsi que sur les voitures et le parking. Quelques dégâts aussi pour un restaurant du rez-de-chaussée. On peut noter aussi que les promoteurs de ce projet gentrificateur ont mis les moyens sécuritaires en embauchant un vigile de nuit. Mais aucun vigile n’était heureusement (pour lui!) présent lors de cette attaque et quand les flics sont arrivés sur les lieux, tout le monde s’était volatilisé (comme l’indique le communiqué publié sur linksunten indymedia).
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Big Brother’s street robots to be unleashed in California?

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , on 2014/02/05 by anabraxas

Apparently this is no joke…

From Russia Today

California company builds 5-foot android robocops to control crime-ridden areas

The local neighborhood watch may be beefing up its robotic arsenal if a new technology startup gets its way anytime soon.

In a bid to make local communities safer and give local law enforcement agencies more tools to fight crime, California-based Knightscope recently unveiled a line of K5 robots that it believes will predict and prevent crime with an innovative combination of hardware, software and social engagement.
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Google, Californie: Par un beau matin, les technocrates sont rentrés en retard au travail

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2014/01/21 by anabraxas

San Francisco, 21 janvier 2014

Manif à la maison d’un développeur de Google, et un autobus Google bloqué à Berkeley

À 7 heures ce matin, un groupe de gens se sont pointé à la maison de Anthony Levandowski, un développeur chez Google X. Sa maison est un fastueux palace minimalement décoré avec deux lions de pierre à l’entrée. Après avoir sonné à sa porte pour l’alerter sur la manif, une bannière fut levée face à sa maison qui lisait: « Le futur de Google s’arrête ici » et des tracts d’information sur lui furent distribués dans le voisinage. Ces tracts décrivaient son travail avec l’industrie de la défense et ses plans de développer des condos de luxe à Berkeley. Version originale du tract
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Anti-gentrification protesters block Google Bus to Silicon Valley

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , on 2013/12/17 by anabraxas

Google riders – ‘under siege’ or ‘alien overlords’?

From: SFgate

By: Heather Knight

12.16.13 – San Francisco has always been a city of symbols. The Golden Gate Bridge, peace signs, the rainbow flag. These days, nothing seems to represent San Francisco’s tech-fueled boom times better than those giant private shuttles that drive tech workers from the city to Silicon Valley. For some city residents, the shuttles are about as welcome as a computer virus.
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Une maison est faite pour être prise, un loyer pour pas être payé!

Posted in Actions, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2013/02/09 by anabraxas

Publié sur Squat.net, traduit de textes sur Macerie

Turin: Mise en échec des expulsions/sfratti de janvier

En décembre 2012, une brochure est sortie au sujet de la lutte contre les sfratti à Turin.

Les sfratti, c’est quoi ?
Sfratto (sfratti au pluriel): c’est une expulsion de logement, suite à un impayé de loyer ou de prêt.

En gros, cette brochure est une compilation de textes parmi lesquels se trouvent aussi bien des récits subjectifs (permettant de comprendre les pratiques de lutte qui ont cours depuis deux ans à Turin) que des réflexions plus théoriques notamment sur les perspectives de ces luttes.

La brochure en question, téléchargeable en PDF et lisible sur l’écran, se trouve sur infokiosques.net.


Le 19 janvier dernier, une manifestation a eu lieu dans les rues de Turin, contre les sfratti. Le texte ci-dessous, traduit de l’italien, publié initialement sur Macerie, revient sur cette journée.

Basta sfratti!

Samedi après-midi, un cortège de 300 personnes a traversé Barrierra di Milano, Aurora, Borgo dora et Porta Palazzo pour manifester contre les sfratti. Deux poubelles en tête, symbole des barricades qui défendent les piquets contre la police, et une grande banderole avec un message clair: «basta sfratti». Un slogan qui, pour la manifestation, est plus un état de fait qu’une revendication. Derrière une camionnette à 3 roues, un cortège coloré et joyeux, composé d’occupants de maisons, sfrattandi qui résistent, compagnons, solidaires, et personnes ayant rejoint le cortège durant le parcours. Entre les tracts en italien et en arabe, les interventions au micro et les slogans comme «sfratto après sfratto, la rage augmente, la maison se prend, le loyer ne se paye pas», «propriétaires de maison et patrons de l’énergie, les pauvres énervés vous dégageront», «serruriers et huissiers: larbins des banques, des flics et des propriétaires!», «pour chaque sfratto une barricade, pour chaque expulsion une maison occupée», la manifestation a communiqué les raisons de la résistance aux sfratti, sa force, et désigné ses ennemis. A la fin de la manif’ beaucoup de satisfaction et la certitude que la lutte contre les sfratti est encore un peu plus forte. Et entre sourires, enlacements, blagues et bisous, on entendait dire qu’il fallait se reposer quelques jours en vue du réveil à l’aube de mardi prochain, être prêts à prendre un café à emporter en écoutant Radio Blackout pour savoir à quel piquet aller.

Pour celles et ceux qui comprennent l’italien, voici du son pris pendant la manif: [ 1 | 2 | 3 ]


Comme chaque mois à Turin, une vague d’expulsions était annoncée par la préfecture. Le texte suivant, publié en italien sur Macerie le 22 janvier, revient sur cette journée de lutte.

Sfratti zéro !

Mardi 22 janvier: au moins 12 sfratti le même jour, neuf piquets avec barricades, neuf reports conquis par la lutte. Premier «3e mardi du mois» de l’année (même si aujourd’hui c’était le quatrième, ça change peu) où la stratégie de la préfecture de concentrer les sfratti à la même date semble plutôt accumuler… les reports. Une belle et vraie saga de la barricade diffuse dans la ville, avec des barrages de poubelles de San Donato à Borgo Vittoria (via Bongiovanni), d’Aurora (via Gerdil) à Barriera (via Palestine, via Palestrina, via Feletto, via Elvo, via Soana et via Sesia) jusqu’au Municipio (piazza Palazzo di Cita). A aucun de ces endroits, la police n’intervient. Dans la plupart des cas, elle ne se fait même pas voir. Partout des reports de 1 à 5 mois – tous comme vous l’imaginez renvoyés à un 3e mardi du mois – et l’on raconte qu’à Barriera, dans au moins deux sfratti où il n’y avait même pas de piquets, la police a accompagné l’huissier jusqu’au portail pour… concéder un report.

Il semble que l’ordre de la préf’ soit seulement : «ne pas expulser, je répète, ne pas expulser». Certainement pas pour les aspirations démocratiques d’un président de circonscription hystérique qui souhaiterait voir agir la préf’ d’une main de fer dans un gant de velours. La préf’ concède des reports non par charité mais par peur ; mais ce n’est pas de la peur d’une minorité «d’anarcho-insurrectionalistes turinois» ou de leurs compagnons d’autres villes qu’il s’agit, mais de celle d’une «violence latente» que les chefs réunis au sommet pour parler de sécurité prennent évidemment en compte ; cette peur qu’à la première occasion propice explose la rage sociale enfouie sous des décennies de coups assénés par les puissants, avec rigueur et austérité, sur la tête des exploités.

Ça semble donc être une question de rapport de force, mais pas de banale force musculaire. Des moyens et des hommes, la préf’ en a à revendre, et aujourd’hui aux piquets antisfratto on a vu rouler plusieurs blindés chargés de CRS. Ils auraient pu au moins essayer d’exécuter les sfratti sans piquets comme ils ont pu le faire dans le passé mais là aussi ils ont choisi de ne pas attaquer. Ils ont préféré concéder des reports à tous, en faisant bien attention de les programmer un nouveau «troisième mardi du mois».

Et pendant qu’on reprend son souffle en se préparant aux prochains piquets et aux prochaines grandes journées de lutte, il y a peut-être le temps de se poser quelques questions. Comment le prennent les propriétaires, vu que leurs «syndicats» semblent se taire mais travaillent certainement dans l’ombre ? Et que fera la préf’, car elle ne peut pas continuer à concéder des reports les uns après les autres ?
Ils étudient probablement le terrain, attendant que les premières chaleurs du printemps libèrent des places dans les foyers, vu que par le passé ils avaient déjà offert cette solution à ceux qui avaient été expulsés.
Peut-être attendent-ils que commencent les attributions d’HLM, et espèrent glaner une allocation en raclant les fonds publics dans le rouge, naturellement. Juste pour avoir une aumône à offrir lorsque sera venu le moment d’utiliser véritablement les matraques. Mais pour le moment la résistance aux sfratti s’offre une autre petite victoire, et peut gaiement réaffirmer que pour les propriétaires à Turin – au moins dans quelques quartiers – il est devenu difficile d’expulser.


Enfin, le 25 janvier 2013, le communiqué ci-dessous est publié en italien sur Macerie.

Paroles aux murs

«Feu au banques», «entre par-là, exploiteur», «les banques expulsent», «si Monti nous coupe les vivres, nous les reprendrons», «volons les patrons».

25 janvier. Dans la nuit, une trentaine de personnes cagoulées ont parcouru quelques rues de Barriera di Milano. Le petit cortège laisse derrière lui beaucoup de tags contre les banques, les propriétaires, l’Etat et les flics. Au moins deux agences bancaires (…) ont vu leurs caméras de vidéosurveillance et leurs DAB endommagés, et le futur commissariat de via Banfo s’est vu recouvert de tags.