Archive pour actions directes

(Québec) Carrément… un flux de la ligne 9B de Enbridge fermé de facto!

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , on 2015/12/09 by anabraxas

image

Trouvé sur Submedia, et ailleurs…

Ce 7 Décembre, des opposant-es le pipeline Enbridge ont fermé une vanne de la ligne 9B au Québec, démontrant comment c’est facile à faire, littéralement en fermant le robinet puis en s’enchaînant à la barrière l’entourant. Un des résistant-es qui s’est cadenassé le cou à la porte de l’enclos s’est fait amener au poste par les flics, puis relâcher plus tard car les abruptis en armures ont pas pu déverrouiller le cadenas « U » de son cou… sous prétexte de « sécurité ».

image

Lire la suite

Bristol, Angleterre: la guerre aux pauvres par la gentrification immobilière n’est pas qu’à sens unique

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , on 2015/09/03 by anabraxas

Traduit et retransmis de Act for Freedom Now!

Action directe contre une agence immobilière à Bristol

En guise de remise de trophées aux propriétaires et à leurs droits, nous avons fièrement présenté des briques à travers les vitrines de l’agence immobilière CJA, à Southville, dans la nuit du 31 août. Toutes les vitres ont été cassées et le symbole international des squats a été peint sur son mur. Parce que malgré le bannissement du squattage de maisons, tout le monde devrait avoir une maison décente.

Lire la suite

Le business de la détention et déportation

Posted in Actions, Appel, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , on 2015/05/14 by anabraxas

Un document qui a récemment circulé sur le web…

Vous trouverez ci-joint un rapport important montrant l’impact des campagnes d’actions directes dirigées contre les bénéficiaires du business de la détention et de l’expulsion des migrants.

Il s’agit d’une compilation d’actions directes, de campagnes ayant pris place dans différents pays, de réflexions et de chiffres issus de différentes sources et montrant l’impact économique négatif que peut avoir pour une compagnie le fait de devenir la cible de telles campagnes.
Lire la suite

Retour vers le primitif

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , on 2013/04/27 by anabraxas

Traduction de « Back to the Primitive », écrit par Walter Bond, emprisonné pour encore huit ans, en Illinois, pour s’être attaqué à des industries meurtrières d’animaux.

La civilisation est complexe. Ça envahit nos interactions sociales, biaise nos désirs et nous sépare du monde naturel. La civilisation industrielle et la haute technologie exacerbe les divisions et approfondit toujours plus loin les séparations. L’industrie, la consommation et la production sont des fléaux pour l’environnement, les destructeurs de forêts, la cause d’une névrose inédite et abrite la même mentalité qui a permis aux Nazis d’être dirigeants de camps de la mort le jour et pères de famille le soir (ou permet à des chercheurs de mutiler des animaux à mort pour ensuite retourner à la maison pour prendre soin de leur chat).


Lire la suite

Grèce: « Tu viens prendre notre or? On crame ton industrie. »

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , , on 2013/02/20 by anabraxas

Selon les médias réacs… (plus corrections typograhiques)

Athènes – 17 février 2013

Des insurgé-e-s encagoulé-e-s ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche des installations dans le nord de la Grèce du groupe minier canadien Eldorado Gold qui souhaite y exploiter de l’or, mais dont la présence est « controversée », ont déclaré les paramilitaires néo-nazis à l’AFP.

Un groupe de 40 à 50 insurgés a jeté des cocktails Molotov et mis le feu à des équipements d’Hellenic Gold, filiale grecque d’Eldorado Gold*, dans la région d’Halkidiki dimanche vers 01H00 (23H00 GMT samedi), endommageant notamment des conteneurs et des camions, a précisé la police.

Un des vigiles du site a été transféré à l’hôpital pour des problèmes respiratoires et des blessures légères et 27 personnes ont été retenues avant d’être relâchées.

La police a ensuite arrêté quatre autres personnes, selon des informations de presse, tandis que, d’après la chaîne de télévision publique grecque Net, quatre autres sont recherchées.

Dans un communiqué, Hellenic Gold a appelé les autorités à défendre la légalité et à protéger les investisseurs étrangers.

Toutes les activités de la compagnie dans la région se déroulent dans le respect des procédures légales, a-t-elle assuré.

La présence du groupe canadien suscite l’opposition de nombre d’habitants de cette région touristique qui craignent que celui-ci ne cause des dégâts irréparables à l’environnement.

Le gouvernement grec a autorisé en 2011 la filiale grecque d’Eldorado Gold à creuser.

Le projet est soutenu par le maire de Saloniki et les autorités locales, qui misent sur la création de plusieurs centaines d’esclaves salariés dans un pays frappé par la récession et où le taux de chômage dépasse les 26%.

Mais les résistants, qui se battent contre le projet depuis son autorisation, estiment qu’il va contaminer et assécher les réserves hydrauliques locales et conduire au rejet dans l’air de substances dangereuses telles que du plomb, du cadmium, de l’arsenic et du mercure.

Ils sont « soutenus » dans leur combat par Syriza, le parti de la gauche radicale et principal parti d’opposition grec.

En janvier, des centaines de personnes ont manifesté à Athènes contre Eldorado Gold, emmenées par des jeunes transportant des troncs de chênes et de hêtres ou engoncés dans des vêtements de décontamination.

Située dans le nord-est de la Grèce, la péninsule boisée et pittoresque d’Halkidiki est une destination prisée des touristes, en particulier de ceux des Balkans et de la Russie proches.

Un autre groupe minier canadien, TVX, s’y était déjà implanté il y a une vingtaine d’années, mais en avait été chassé en 2003.

Trouvé sur Jura Libertaire

*Quartiers généraux de Eldorado Gold:

1188 – 550 Burrard Street
Bentall 5
Vancouver, BC
Canada V6C 2B5

http://www.eldoradogold.com/

Action contre les parasites du Plan Nord – Montréal – 6 Décembre 2011

Posted in Actions, Appel with tags , , , , , on 2011/12/03 by anabraxas

MANIFESTATION CONTRE LE PLAN NORD

Les 6 et 7 décembre 2011, se tiendra à l’Hôtel Omni Mont-Royal la conférence Challenges, Business Opportunities and Partnerships within the framework of the Plan Nord, lors de laquelle se rencontreront diverses compagnies et acteurs du milieu corporatif. Venez vous opposer au copinage de ces crottés qui préparent en toute quiétude le pillage des terres publiques et autochtones…

« Le Plan Nord, reflet de notre désintégration, force à dénoncer, à vouloir crier même si ça semble loin, même si y’a pas d’écho dans la toundra. Peut-être ferat-on écho à ceux et celles qui crient depuis des années à coup de traités non-respectés et de vies niées. Des grosses pelles de métal, beaucoup de bruit. Dynamite, des trous, des coulées jaune-orange pis ben ben de la roche pour étouffer une crise par sa propre cause. De la roche à qui on nie maintenant son caractère brut; de la roche à transformer, à formater. Venez, ici on a en a de la roche à donner, à transformer en moyens de non-communication. Radium, silicium, lithium : pour les maniaco-dépressifs et les télécommunications. Pis de l’or pour en faire des lingots entreposés dans des bunkers en Suisse »

-Institut Fraser ?

Mardi le 6 décembre dès 10h – Thuesday December 6 at 10 amHôtel Omni Mont-Royal, 1050 Sherbrooke O. (Métro Peel)
Omni Mont-Royal , 1050 Sherbrooke West (Peel metro Station)

Table d’information et couvertes (on va veiller tard)
Info table and blankets

(Trouvé ici)

Appel (PDF): http://www.cmaq.net/files/PlanNord.pdf

En Grèce, le Soleil se lève encore… Parte 2

Posted in Réflexions with tags , , , , , , on 2011/07/11 by anabraxas

3- Chacun-e fait tout
Bien-sûr, nous sommes tous conscients-es des pièges qui se cachent parmi chaque collectif qui aspire à se proclamer antiauthoritaire; l’apparence d’une hégémonie informelle et la reproduction de la corruption dans les comportements, dont nous sommes les ennemis. Nous sentons, surtout, le pouvoir comme un instrument de division. Pour éliminer la possibilité de l’émergence de toute hiérarchie dans notre groupe, nous avons attaqué directement au coeur de la spécialisation et la formation de rôles aussitôt qu’ils faisaient surface. Nous nous sommes dit: “Chacun-e fait tout”. Tout le monde peut apprendre et élaborer des façons de voler des voitures et motos, fabriquer des plaques d’immatriculation, falsifier des cartes d’identité et documents officiels, exproprier de la marchandise et de l’argent, tirer à la cible, et utiliser des armes à feu et des explosifs.

Alors ça a été et continue d’être important pour nous que les moyens et les méthodes de nos actions soient simples, faciles à obtenir et préparer, car ça leur permet de se répandre et d’être réutilisées par quiconque décide d’emboîter le pas dans la nouvelle guérilla urbaine. Ceux-là incluent l’essence, les réservoirs à gaz de camping et les chandelles qui peuvent être obtenues au supermarché, mais aussi des mécanismes de compte à rebours improvisés que -avec l’imagination appropriée- n’importe qui est capable de fabriquer.

Nous n’allons certainement pas oublier que même si “chacun-e fait tout”, chaque personne a aussi ces propres abiletés distinctes et préférences personnelles, et qu’il serait une erreur d’ignorer ces différences. Avec le désir et la compréhension mutuelle comme guides, chacun de nous a entrepris de faire ce que nous le-la croyons capable de faire. Par exemple, si quelqu’un est bon conducteur ou un voleur adroit, ou peut-être ayant une bosse pour l’écriture, ça ne veut pas dire que leurs habiletés créatives seraient supprimées au nom d’une fausse homogénéité collective. Il en revenait à chaque camarade d’offrir leurs aptitudes et méthodologies aux autres sans ne faire le “sacrifice” de leur propre participation, et ce fut encore mieux lorsque ça arrivait dans un contexte plus large que celui, étroit, du collectif, facilitant l’accès par l’ensemble du courant antiautoritaire; notamment par la publication de guides pratiques comme ceux réalisés par nos camarades Allemands, qui démontrent diverses manières de contruire des engins explosifs.

Additionellement, nos actions n’ont jamais impliqué des rôles fixes. Sans se réduire à des rotations de tâches cycliques, qui rapellent les quarts de travail obligatoires, tous les camarades ont pris avantage d’une fondation commune qui a permis d’être capables d’exécuter n’importe quelle tâche à tout moment durant l’attaque. Le processus d’amélioration de nos abiletés à utiliser les matériaux et les techniques est naturellement un processus d’autoéducation continuel.

Dans cette ligne d’idées, nous voulons mettre l’emphase sur comment il est crucial de simultanément développer la capacité opérationelle d’un groupe tout comme sa perspective révolutionnaire. À aucun moment les capacités opérationelles stériles ne devraient s’intensifier sans une correspondante intensification de la pensée et du discours, et vice versa. Nous n’avons pas de comité central pour désigner des rôles. Il n’y avait que des tâches spécifiques s’inscrivant dans un plan spécifique; des positions qui ont changé selon les désirs seuls des camarades qui y ont pris part.

4- Guérillas pour la vie

Nous avons toujours senti que l’organisation n’a pas nécessairement à être exclusive qu’aux camarades qui y prennent part. Nos actions ne commencent ni ne finissent dans le contexte du groupe. Le groupe est un véhicule pour la révolution, pas une fin en soi. Car lorsque nos moyens deviennent leur propre raison d’être, des “maladies” commencent à surgir, telles l’avantgardisme, la fête armée et la Sainte Vérité exclusive.

À travers la Conspiration des Cellules de Feu, nous disons ce à quoi nous croyons, qui nous sommes, et quelle tendance chacun-e représente, mais en aucune manière nous disons que quelqu’un-e doit suivre précisément une quelconque ligne correcte ou de contribuer à notre goupe afin d’être reconnu-e comme camarade. Nous-mêmes avons pris part à des processus extérieurs à la Conspiration, comme joindre des réseaux d’actions coordonnées, assister à des assemblées, participer à des marches et manifs, supporter des attaques et actes de sabotage, coller des affiches et peindre des slogans. Mais nous n’avons jamais cru qu’une chose est supérieure à une autre. C’est pourquoi le polymorphisme de la guerre révolutionnaire consiste en un engagement ouvert et permanent qui n’a rien à voir avec le spectacle fétichiste (comme embrasser la lutte armée comme la seule chose qui compte) ou des fixations accusatoires (d’insister sur l’aspect quantitative de “masse” comme seul critère pour l’authenticité révolutionnaire). Au contraire nous prenons position contre le polymorphisme du commérage de café, des discours à l’université, des rôles de leadership, de leurs moutons, et de tous les fossiles conservateurs du dogmatisme et du ritualisme, qui agissent comme parasites au sein du milieu anarchiste, voulant seulement contrôler les jeunes camarades, les saboter, et les empêcher de créer leur propre sentier évolutionnaire autonome au sein du processus révolutionnaire.

Nous croyons que le concept de guérilla urbaine anarchiste n’est pas une identité spéciale qu’on assume seulement en s’engageant dans une attaque armée. Nous croyons que ça aussi à voir avec l’amalgame de la vie privée d’une personne avec sa vie publique dans le contexte d’une totale libération. Nous ne sommes pas anarchistes que lorsqu’on lance un Molotov à un fourgon de police anti-émeute, procède à des expropriations, ou pose des bombes. Nous sommes aussi anarchistes quand nous discutons avec nos amis-es, gardons un oeil sur nos camarades, avons du plaisir, et tombons en amour.

Nous ne sommes pas des soldats enrôlés dont le mandat est de faire la révolution. Nous sommes des guérillas de plaisir, qui voient la connection entre rébellion et la vie comme un prérequis pour passer à l’action. Nous ne croyons pas à une “ligne de parti” à suivre. Durant ces deux dernières années, par exemple, de nouveaux groupes de guerilla urbaine ont fréquemment posé le problème des bracages et expropriations dans la mécanique banquière comme une autre forme d’attaque contre le système. Leurs communiqués et déclarations de responsabilité sont de la puissante propagande pour le rejet du travail à travers les hold-ups et les vols dirigés au ventre de la Bête capitaliste -les banques- ayant comme but, d’une part, la libération individuelle du 8 heures (ou plus) par jour d’esclavage salarié, et d’une autre, l’appropriation collective et l’accès direct à l’argent servant à soutenir des besoins infrastructurels et les projets révolutionnaires, et non pour devenir riche.

Néanmoins, nous ne considérons pas l’expropriation de banques comme un prérequis pour la partiticipation de quelqu’un dans la nouvelle guerilla urbaine. Il y a une révolution, mais des milliers de façon par lesquelles quelqu’un-e peut recourir à des actions révolutionnaires. D’autres camarades peuvent choisir de mener des appropriations collectives dans les temples du consumérisme (supermarchés, centre d’achats, etc) afin de récupérer individuellement ce qui leur a été volé et user de ces biens pour subvenir aux besoins matériels de chaque personne, évitant alors d’avoir à dire “bonjour” à un patron à chaque matin ou de se soumettre au doigt et surtout à l’oeil d’un superviseur de merde. Et d’autres vont participer à des syndicats de la base, gardant ainsi leur esprit à l’affût pour une guerre qui abolira finalement chaque forme de travail enrichissant les patrons en appauvrissant et brisant notre dignité.

Nous sentons la même chose face au fait de volontairement “disparaître” dans l’ombre.
La fétichisation de l’illégalisme ne nous inspire pas. Nous voulons que tout le monde agisse selon leurs besoins et désirs. Chaque choix a naturellement ses propres qualités et vertus, autant que ses désavantages. C’est vrai que lorsqu’un groupe choisit de se replier dans l’ombre (de disparaître de l’entourage des amis, voisins et de sa famille, d’utiliser des faux papiers, etc), ça les protègera certainement des yeux de l’ennemi. Mais en même temps, leurs connections avec le milieu radical plus large se trouvent à être coupées, et jusqu’à un certain point ils perdent leur faculté à interagir.

Et on s’entend que la même chose ne s’applique pas lorsqu’on a des raisons objectives d’aller dans l’ombre -telles des mandats d’arrestation, ou un prix mis sur la tête de quelqu’un- où la clandestinité est un refuge d’attaque pour ceux et celles prises dans ligne de tir de la Loi. Cela crée un besoin parallèle pour l’existence d’une infrastructure de support, à la fois au sein des groupes de guérillas eux-mêmes comme auprès du milieu antiauthoritaire plus large, qui couvrera les traces des camarades recherchés, dont les prérequis sont une certaine complicité et la discrétion. Un concept qu’on a tendance à voir comme “passé date” mais qui selon nous devrait à nouveau être relancé comme une flèche dans la bataille.

Si les camarades d’une guérilla s’engagent régulière dans une interaction à découvert -comme participer dans des réunions et des processus du mouvement, prendre part à des débats, et créer des projets avec d’autres qui concernent des enjeux communs- or la nature hermétique du groupe de guérilla devra être protégée des oreilles trop intéressées et des grandes gueules. Or cette attitude générale doit aussi être une de discrétion afin de contourner les exhubérances pouvant nous tourner en aimants pour les chiens bâtards de l’anti-émeute et de la police. En tournant une page sur notre autocritique, nous devons assumer le fait que plusieurs d’entre nous se sont comporté complètement à l’inverse de cela, ce qui -avec l’aide d’un certain vice à l’intérieur du milieu anarchiste- a fait “conduire” des opérations policières droit en notre direction. Dans tous les cas l’auto-critique jette des bases solides sur lesquelles élaborer plus d’explications, mais ce texte-ci n’est pas approprié pour cela. Nous y reviendrons dans le futur.

à suivre… la dernière partie sera: “La première phase de la Conspiration…” et “L’épilogue reste à être écrit”