Archive pour Big Brother

Fighting the hopelessness machine: Drones have dead-angles too

Posted in Réflexions with tags , , , , , , , , , , , on 2014/10/19 by anabraxas

From Institute for the Study of Insurgent Warfare

Surveillance // Panopticon // Security Culture // Paranoia

Why hammer out concepts–be it speculative, critical, or pragmatist–if there is a meta-authority overseeing it all? Why conspire in the light?….We need to develop dissident knowledge of how to bring down drones, detect sensors, hack servers, distort GPS signals, and disrupt Google by fooling its algorithms. Forget the next innovation cycle. If the common hacker’s paranoia informs us correctly, we lost the war years ago and are surrounded. Soon we will be called to surrender, one by one.

–Geert Lovink “Hermes on the Hudson: Notes on Media Theory after Snowden.

A culture of security is one which enhances an organization’s capacity to determine its interests and act on them in spite of another organization’s opposed interests. Corporate workforces and law enforcement agencies both cultivate cultures of security, as do management teams, investment rings, smugglers, unions, militia men, and academic researchers. All of these cultures are supposed to control flows of information (trade secrets, exclusive suppliers, price indexes, strategic plans, etc.) and restrict communication in furtherance of an organization’s interests.

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EU: Secret Military Contractors Will Soon Mine Your Tweets

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2014/02/14 by anabraxas
(image above is believed to be a hoax… but still worthy of sharing)

Though the project is classified Secret, an Army contract shop in Europe posted a wealth of information on the FedBizOps contract website Tuesday. (Unsafe web page, be careful)<!–more–>The data mining contract, which has the very long title of “Social Media Data-mining, Localized Research, Market Audience Analysis, and Narrowcast Engagement Requirements,” will support both the European Command and Special Operations Command Europe.In its request for information, the Army said it wants a contractor to “provide detailed social media research and analysis, on-the-ground native research and analysis, and customized social media website development and execution.”  This will include open source information, “detailed social media data-mining, social media monitoring and analysis, target audience analysis, media kit development and social media platform operations.”

This is a global effort, according to the RFI. In addition the European Command and the Special Operations Command in Europe, “activities under this contract will support … strategic communications, operations to engage local populations, build interagency partnerships, and identify violent extremist influences” within EUCOM’s area of responsibility emanating from Africa Command, Central Command, Pacific Command, or Southern Command areas of responsibility.

Even more details are contained in a Secret work statement that I would need a decoder ring to obtain – but I consider the unclassified info on FedBizOps a real gift for my daily trolling of federal digital cupboards.

Source

Big Brother’s street robots to be unleashed in California?

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , on 2014/02/05 by anabraxas

Apparently this is no joke…

From Russia Today

California company builds 5-foot android robocops to control crime-ridden areas

The local neighborhood watch may be beefing up its robotic arsenal if a new technology startup gets its way anytime soon.

In a bid to make local communities safer and give local law enforcement agencies more tools to fight crime, California-based Knightscope recently unveiled a line of K5 robots that it believes will predict and prevent crime with an innovative combination of hardware, software and social engagement.
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Does digital messianism really means « trouble in paradise »?

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2014/01/05 by anabraxas

 But why should I care? Why should we, the lowly proles, care about it?

Most of you have been following the poignant spectacle in the shape of a major clash of the titans taking « place » through the mainstream media. The new hacktivist elite, that gathered wind from the Edward Snowden affair, seems now to be into full recuperation mode, with « good cop » human rights activist-reporter Glenn Greenwald making a world tour with his secret stash of about 50 000 documents acquired from Edward Snowden. From this ongoing global intrigue of spies, hackers, cyber-activists, left-wing journalists and billionaire scum, it isn’t strange to feel somehow dispossessed, clueless, helpless about a battle that is raging high above in the clouds, among the lords the tech industry and the higher caste of the NSA. Or is it.

There’s now a build-up of evidence that this whole charade may be after all just a big stunt -at least from the Greenwald/Poitras side of things- as the thin layer of ice covering muddy waters that reek corporate collaboration with the NSA is starting to crack there and there.

Twitter: where only a few words says it all, and the human minds forced down the digital molds of sheepdom. Idiocracy Now!


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Déserter l’utopie numérique

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2013/12/25 by anabraxas

Traduction de « Deserting the Digital Utopia » publié par le collectif Crimethinc

Version PDF de ce texte

Les ordinateurs contre l’informatique

Connecté à la poignée de chaque outil il y a un monde invisible -utilisez cet cet outil selon son usage attribué, et il vous forcera dans le même monde que tous les gens qui en feraient de même; déconnectez cet outil de ce monde, et vous pourrez vous lancer à l’exploration d’autres mondes.

– du zine Hunter/Gatherer

Le produit capitaliste idéal dériverait sa valeur de l’incessant travail non-rémunéré de la race humaine en entier. Nous deviendrons dispensables; il deviendrait indispensable. Il intégrerait tout activité humaine en un seul champ unifié, accessible seulement par l’entremise de produits corporatifs additionnels, où les sweatshops et les marchés se fusionnent. Ça accomplirait tout cela sous la bannière de l’autonomie et de la décentralisation, même de la “démocratie directe”.

Sûrement que si un tel produit aurait été inventé, des anti-capitalistes bien pensants clâmeraient que le royaume des cieux est proche; il ne resterait qu’à soustraire le capitalisme de l’équation. Une hymne pour les bouffeurs de lotus.

Ça ne sera pas la première fois que des dissidents ont extrapolé leur utopie de l’infrastructure de l’ordre dominant. Souvenez-vous de l’enthousiasme que Karl Marx et Ayn Rand ont partagé pour les chemins de fer! En constraste, nous croyons que la technologie produite par la compétition capitaliste tend à incarner et imposer sa logique; si on veut s’échapper de cet ordre, on ne devrait jamais prendre ses outils pour acquis. Quand on utilise des outils, ces outils nous utilisent en retour.


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Le cerveau de Big Brother, en chantier

Posted in Reportages with tags , , , , , , , , on 2013/05/06 by anabraxas

Le « Utah Data Center » de la NSA

Contexte

Le Data Center Utah, nom de code Bumblehive, est la première « Communauté compréhensive du renseignement de l’Initiative de cyber-sécurité nationale globale » (IC CNCI), un centre de traitement de données conçu pour soutenir les efforts de la communauté du renseignement (services secrets) pour surveiller, renforcer et protéger la nation. La NSA est l’agent exécutif pour le Bureau du directeur du renseignement national ( ODNI ) et sera chef de file dans ce centre.
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Sur le meurtre de Aaron Swartz par l’État américain

Posted in Appel, Réflexions with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2013/03/23 by anabraxas

 Traduction d’une lettre du cyber-militant Jeremy Hammond , emprisonné depuis un an, maintenant, pour dévoiler au public des infos sur les activités de Stratfor et HB Gary

Aaron Swartz et la criminalisation de la dissidence numérique

La mort tragique du combattant pour la liberté sur Internet Aaron Swartz révèle la stratégie ratée de “cybersécurité » du gouvernement, ainsi que sa corruption systématique à travers ses enquêtes sur la criminalité informatique, la loi sur la propriété intellectuelle, et la transparence des corporations/gouvernements. Dans une société prétendument fondée sur les principes de démocratie et une “procédure légale régulière”, les efforts d’Aaron pour libérer l’Internet, y compris la distribution gratuite d’essais JSTOR universitaires, l’accès aux archives judiciaires publiques sur PACER, l’arrêt du passage de la loi SOPA / PIPA, et le développement de la licence Creative Commons font de lui un héros, et non un criminel. Ce ne sont pas les « crimes » qu’Aaron aurait soi-disant commis qui ont fait de lui une cible de poursuites fédérales, mais ses idées – élaboré dans son manifeste «Guerrilla Open Access Manifesto » – que le gouvernement a trouvé tellement dangereux. La poursuite aggressive du procureur général des États Unis, truffée d’abus et de mauvaise conduite, est ce qui a conduit à la mort ce héros. Ce chapitre triste et enreagant devrait servir de signal d’alarme nous éveillant tous sur le danger inhérent à notre système de justice pénale.jeremy_hammond_time

Le cas d’Aaron est une partie de la récente expansion aggressive, politiquement motivée du droit criminel informatique où hackers et activistes sont de plus en plus criminalisés en raison de prétendues «cyber-menaces terroristes». Le procureur général des États-Unis pour le district sud de New York, Preet Bharara, dont le bureau est en poursuite contre moi et mes co-accusés dans l’affaire du procès contre Lulzsec, a tenu un discours alarmiste, comme la menace d’une imminente «cyber-attaque à la Pearl Harbor» pour justifier ces poursuites. En même temps, le gouvernement forme et déploie régulièrement leurs propres pirates informatiques pour lancer des cyber-attaques sophistiquées contre les infrastructures des pays étrangers, tels que le virus Stuxnet et Flame, sans la connaissance, la consultation du public, ni déclaration de guerre officielle, ni le consentement des autorités internationales. DARPA, US Cyber ​​Command, la NSA et de nombreux contractants privés du gouvernement fédéral recrutent ouvertement les pirates pour développer les capacités défensives et offensives et construire des réseaux de surveillance numérique orwelliens, non conçus pour accroître la sécurité nationale, mais pour faire avancer l’impérialisme américain. Ils vont même jusqu’à assister et prendre la parole lors des conférences de pirates informatiques, comme DEFCON, tentent de soudoyer les hackerspaces pour leurs recherches, et ont créé l’insulte de la «Journée nationale du hacker civique»- efforts qui devraient être boycottés ou confrontés à chaque étape de leur parcours.

Aaron est un héros parce qu’il a refusé de suivre le programme du gouvernement, au lieu de cela il a utilisé son intelligence et sa passion pour créer une société transparente. Dans le cadre du mouvement du logiciel libre, la publication libre de droits, le partage de fichiers ouvert, et le développement de la cryptographie et de la technologie d’anonymat, les cyber-activistes ont révélé la pauvreté du néo-libéralisme et de la propriété intellectuelle. Aaron s’est opposé à réduire tout à une marchandise pouvant être achetée ou vendue pour un profit.

L’accroissement de l’efficacité du soutien du public pour des mouvements comme Anonymous et Wikileaks ont conduit à une expansion des enquêtes sur les crimes informatiques – surtout des améliorations à 18 USC § 1030, le Computer Fraud and Abuse Act (CFAA). Au fil des années, le CFAA a été modifié à cinq reprises et a subi un certain nombre de décisions judiciaires qui ont considérablement élargi ce que la loi couvre concernant « l’accès à un ordinateur protégé sans autorisation. » Il est désormais difficile de déterminer exactement quel comportement serait considéré comme juridique. La définition d’un «ordinateur protégé » a été progressivement élargie pour inclure tout gouvernement ou entreprise à l’intérieur ou extérieur des États-Unis. «Autorisation», pas explicitement défini par le CFAA, a également été élargi pour être si équivoque que toute utilisation d’un site Web, réseau, ou un PC qui est en dehors des intérêts, de l’agenda, ou des obligations contractuelles d’une entité privée ou publique pourrait être criminalisée. Dans le cas d’Aaron et d’autres, le gouvernement a défini la violation d’une Politique d’utilisation acceptable (PUA), de Conditions de Service (TOS), ou du Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF) comme illégale. Chaque fois que vous vous inscrivez à un service comme Gmail, Hotmail ou Facebook et cliquez sur le bouton « J’accepte » qui fait suite au long contrat d’utilisation que personne ne lit jamais, vous pourriez être poursuivi en vertu de la CAFA, si vous ne respectez pas les termes.

Le nombre massif d’usagers réguliers d’ordinateurs pouvant être considérés comme des criminels en vertu de ces définitions larges et ambigues permet des poursuites politiquement motivées de toute personne qui exprime sa dissidence. La CFAA devrait être jugée inconstitutionnelle en vertu de la doctrine vide et vague de la clause de procédure légale régulière. Au lieu de cela, le Congrès a proposé l’an dernier une loi qui permettrait de doubler les peines maximales légales et d’introduire des peines minimales obligatoires, semblables à des peines excessives imposées dans les affaires de drogue qui ont été largement imposées par de nombreux juges fédéraux et d’État.

Le cas de l’opération «Payback» à San Jose, en Californie, est un autre déni de justice, où 16 membres présumés d’Anonymous (dont un garçon de 16 ans) aurait participé à une action de déni de service contre PayPal pour protester contre son blocus financier de Wikileaks. Un déni de service (DOS ou DDOS) ne peut pas « dépasser accès autorisé», comme il est pratiquement impossible de le distinguer des requêtes Web standard. Il s’apparente plus à un sit-in de protestation électronique, la surcharge des serveurs du site Web le rendant incapable de servir le trafic légitime, à un acte criminel impliquant le vol d’informations privées ou la destruction de serveurs. Le site de PayPal est seulement devenu lent ou indisponible pour quelques heures, alors que ces activistes numériques font face à une peine de prison de plus que 10 ans, 250 000 dollars d’amende et les condamnations criminelles parce que le gouvernement veut criminaliser cette forme de protestation sur Internet et envoyer un avertissement à quiconque voudrait supporter Wikileaks.

Un autre cas récent est celui d’Andrew « VEEO » Auernheimer, qui a été reconnu coupable en novembre dernier par l’entremise du CFAA. Andrew avait découvert que AT&T publiait les noms et adresses emails de clients sur son site web destiné au public, sans aucun mot de passe, cryptage, ou pare-feux. Au lieu de reconnaître leur propre erreur à violer la vie privée des clients, AT&T a poursuivi une peine de prison pour Andrew. Andrew a défendu ses actions en disant: «Nous n’avons pas seulement un droit, en tant qu’Américains d’analyser les choses que les sociétés publient et les rendre accessibles au public mais probablement aussi une obligation morale d’informer les gens à ce sujet. »
Je suis actuellement confronté à de multiples accusations de complot par piratage informatique à cause de mon implication présumée avec Anonymous, LulzSec et AntiSec, les groupes qui ont ciblés et dénoncé la corruption dans les institutions gouvernementales et les sociétés telles que Stratfor, le Ministère de la Sécurité publique d’Arizona, et HB Gary Federal. Ma peine encourue s’est vue abruptement alourdie à cause de l’élargissement par le Patriot Act de la définition du CFAA de «perte». Ça a permis à Stratfor de réclamer plus de 5 millions de dollars en dommages et intérêts, y compris le coût exorbitant de l’embauche qui dépasse les limites de couverture des sociétés de crédit et des corporations “infosec”, l’achat de nouveaux serveurs, 1,6 millions de dollars en « revenus potentiels perdus » pour le temps que leur site Web était hors fonction, et même le coût d’un arrangement financier de 1,3 millions de dollars pour un recours collectif déjà déposé contre eux. Couplé avec l’utilisation de «moyens sophistiqués» et «infrastructures essentielles» en tant qu’alourdisseurs de sentence, si reconnu coupable au procès, je fait face à une peine de 30 ans, allant jusqu’à vie.

Les sales tours judiciaires et des phrases longues ne sont pas des anomalies mais font partie du système fondamentalement corrompu et vicieux à deux vitesses de la «justice», qui vise à récolter des profits de l’incarcération de masse de millions de gens, et en particulier les personnes de couleur et les pauvres. L’utilisation d’agents doubles qui coopèrent en échange de peines plus légères n’est pas seulement utilisé dans le cadre des poursuites répressives de mouvements de protestation et aux chasses aux sorcières « terroristes » islamophobes fabriquées, mais aussi dans la plupart des affaires de drogue, où les accusés font face à certaines des peines les plus sévères au monde .

Pour Aaron Swartz, qui faisait face lui-même à 13 chefs d’accusation sous la CFAA, il est fort probable que c’est cette pression intense de la part des procureurs implacables et sans compromis qui, tout en étant conscient de la fragilité psychologique d’Aaron, ont continué à réclamer une peine d’emprisonnement, ce qui a conduit à sa mort prématurée.

En raison de l’indignation généralisée du public, il y a maintenant des rumeurs d’enquêtes du Congrès dans le CFAA. Mais étant donné que ce même Congrès avait proposé des sanctions accrues il y a moins d’un an, les efforts de réforme ont peu de chances d’être plus que symboliques. Ce qu’il faut, ce n’est pas une réforme, mais une totale transformation; pas des amendements, mais une abolition. Aaron est un héros pour moi, parce qu’il n’a pas attendu que ceux au pouvoir réalisent sa vision et changent leur jeu, il a cherché à changer le jeu lui-même, et il l’a fait sans crainte d’être étiqueté comme criminel et emprisonné par un système judiciaire arriéré.

Nous, le peuple, exigons un accès libre et équitable à l’information et à la technologie. Nous exigeons la transparence et la responsabilité de la part des gouvernements et des grandes entreprises, et que la vie privée des masses soit protégée des réseaux de surveillance envahissants.

Le gouvernement ne sera jamais pardonné. Aaron Swartz ne sera jamais oublié.

Source

freehammond.com

Pour écrire à Jeremy:

Jeremy Hammond 18729-424
Metropolitan Correctional Center
150 Park Row
New York, New York, 10007

Rezo Anonymous (Europe)

photo par Jacob Applebaum

Dédié à notre frère Aaron Swartz, R.I.P. 1986-2013

Jouez à CAMOVER – Nombreux prix à gagner contre Big Brother!

Posted in Actions, Appel, Média with tags , , , , , , , , , , , on 2013/01/15 by anabraxas

Traduit d’ici

L’idée du jeu

L’idée du jeu est de détruire autant de caméras CCTV que possible. Pour cela, nous avons décidé d’annoncer un concours. Pour s’y joindre, vous avez besoin d’un groupe avec un nom qui commence par « commando », « brigade »… etc, et se termine par le nom d’une personne historique. La seule autre condition est d’être consciencieux-euses de la sécurité sur Internet.

Maintenant, vous devriez non seulement faire l’action comme vous le faites tout le temps, mais aussi la documenter avec au moins un reportage publié sur un Indymedia allemand ou bien sur linksunten.indymedia.org. Si vous avez des photos, vidéos ou d’autres preuves pour les caméras détruites, vous obtenez des points en bonus. CAMOVER.blogsport.de vous donnera toute l’attention que votre action mérite.

Le jeu CAMOVER se terminera ce 19 février 2013, jour où se tiendra le congrès européen de la police à Berlin. Le-la gagnant-e pourra marcher sur la première ligne de la manifestation contre les flics le 16 février puis devra s’accroupir pour éviter de prendre à la tête les caméras qui voleront ;)

https://www.youtube.com/watch?v=9GCsd2TJKjQ

Anonymous leaks reveal Stratfor Intel spying of #Occupy and DGR

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , on 2012/01/29 by anabraxas

from Indybay

Friday, Jan 27th 2012

Stratfor, a private intelligence organization hacked by Anonymous in December, has been investigating the Occupy Movement and Deep Green Resistance (DGR). The emails released contain information gathered both through Stratfor’s internal investigation and through a contact with the Texas Department of Public Safety.

View documents released by Anonymous here: http://pastebin.com/67P3vMJB

Internet group Anonymous has leaked information from October and November 2011 suggesting that private intelligence firm STRATFOR has been working with Texas law enforcement to infiltrate the Occupy movement and spy on the Deep Green Resistance movement.

In December 2011, Anonymous attacked the STRATFOR website, allegedly stealing 200 gigabytes of data and shutting the site down for weeks. This isn’t the first time Anonymous has gone after such corporations. In early 2011, Anonymous went after internet security firm HBGary, releasing private documents that included secret plans by HBGary and others to attack and discredit Wikileaks on behalf of big banks.

The information released by Anonymous is a partial “teaser” of the information taken from STRATFOR. It consists of emails in which STRATFOR employees discuss Occupy Austin and Deep Green Resistance. STRATFOR “Watch Officer” Marc Lanthemann writes about receiving information on Occupy Austin and DGR from a “Texas DPS agent.” The Texas Department of Public Safety is a statewide law enforcement agency that includes the Texas Rangers, Highway Patrol, and an Intelligence and Counterterrorism Division.

“Law enforcement sharing information about local activism with private intelligence firms should be a huge scandal,” writes Rachel Meeropol, staff attorney at the Center for Constitutional Rights. “Privately funded surveillance and infiltration of activist groups is especially chilling, as time and again we see such corporations operate as if they are above the law and accountable to no one.”

In the emails, the staff discuss how a STRATFOR agent went undercover and tried to gather information from an Occupy Austin General assembly. They discuss DGR Austin holding a public meeting on what radicalism means for Austin (wrongly describing the purpose as “indoctrination”), they write about the book Deep Green Resistance, and they speculate about the relationship between DGR Austin and other groups.

If there is a silver lining here, it is that the emails we have do not paint a picture of a very competent organization. Between hasty generalizations, the STRATFOR staff get a number of important facts completely wrong. First of all, they confuse members of the DGR action group in Austin (which does exist) with another group they call the “Phoenix commune” (which may or may not exist).

They also allege a conflict between members of the DGR Austin group with Occupy Austin that doesn’t seem to have happened. It’s not clear if this is part of the strategy counterintelligence groups have used in the past to try to provoke conflict between different social movements—the FBI used this very effectively against groups like the Black Panther Party—or whether STRATFOR is simply relying on unreliable or incompetent sources.

Elsewhere STRATFOR displays a perception of radical environmentalism that falls somewhere between muddled and simply wrong. One agent suggests DGR is inspired by Nazism and philosopher Martin Heidegger, while another declares that DGR “is focused on creating a situation where violent confrontation will be the ultimate outcome.” Both of these assertions are just plain false.

There is a long history of clandestine groups releasing secret information about the surveillance of social movements. In 1971, and underground group called the Citizen’s Commission to Investigate the FBI broke into an FBI field office and released thousands of pages of secret information, revealing that the FBI had attacked 1960s social movements with methods ranging from surveillance and infiltration to targeted assassinations. Though we have no contact with Anonymous, their leak of information about government and corporate tactics of repression is part of an important tradition.

Full article here

Related article posted earlier here:

« Week of Mayhem »: Anonsec/Lulzsec deals a major blow to Strafor