Archive pour Italie

Contre la dictature technocratique…

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , on 2015/07/19 by anabraxas

Traduit par Chat Noir Émeutier et Cette Semaine, textes originaux sur informa-azione

Granarolo (Genoa): sabotage incendiaire d’un relais de téléphones portables

CONTRE LA DICTATURE TECHNOLOGIQUE

La société actuelle est incontestablement décrite comme un système technocratique dans lequel à l’échelle mondiale la science sans frein et les produits qui mettent sur le marché dominent et régissent la vie.

Depuis qu’elles existent, les multinationales maintiennent leur domination sur la planète à travers les Etats et les institutions internationales (ONU, UE, FMI, BCE).

La société de l’hyper-technologie est la société parfaite pour répondre à deux exigences principales du pouvoir: le profit et le contrôle social.
Grâce à la science et à la technologie, élevées au statut de divinité moderne, le bénéfice ne connaît plus de limites: il entre dans les dipositifs militaires en constante évolution des produits inutiles en incroyable quantité mis sur le marché.

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20-22 Juin: solidarité internationale pour Marco Camenisch

Posted in Actions, Appel, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , on 2015/06/09 by anabraxas

Appel à des actions internationales de solidarité: Marco Libero!

De Secours Rouge Suisse

Nous appelons à des actions de solidarité avec Marco Camenisch entre le 20 et le 22 juin 2015. Marco est emprisonné sans interruption depuis 1991 en Italie puis en Suisse. Marco est un révolutionnaire éco-anarchiste inébranlable avec une histoire politique remontant aux années 1970. Il a d’abord été emprisonné pour des actions explosives contre des lignes à haute-tension, mais il a réussi à s’enfuir. Après des années de vie dans l’illégalité, il a été arrêté en Italie en 1991 après avoir été contrôlé par les flics et a été emprisonné là-bas jusqu’en 2002. Il est repassé en procès pour des attaques à l’explosif contre des lignes électriques. Lire la suite

Monsanto, Italie: Les corpocrates des OGMs se font sortir de leurs bureaux

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , on 2014/03/22 by anabraxas

Nouvelles fraîches provenant de Earth First Newswire

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA) à Parma, Italie; a été prise d’assaut par des activistes hier (le 20 Mars), qui ont exigé que les travailleurs quittent les bureaux.

Selon Jan Op Gen Oorth, officier des médias pour la AESA, « l’édifice de la AESA a été pris d’assaut aujourd’hui par des militant-es anti-OGM et nous avons eu à quitter les lieux ».

Le groupe a décrié la AESA pour son approbation des OGMs en Europe.
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Rome: autoroute bloquée/cramée en solidarité avec les prisonniers du NoTAV

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , on 2014/02/03 by anabraxas

De Chat noir émeutier

En solidarité avec les compagnons arrêtés le 9 Décembre 2013, accusés d’actions contre le train à grande vitesse, le lundi 27 Janvier en début de soirée, un groupe d’une vingtaine d’anarchistes a interrompu la circulation sur la rocade à proximité de la nouvelle gare Tiburtina, qui sera bientôt consacré au TAV.

En ralentissant le trafic avec des fumigènes et des torches sur une autoroute, nous avons lancé des poubelles à travers les rues attachées ensemble avec du fil d’acier, à laquelle nous avons accroché une banderole en solidarité et contre les conditions d’isolement dans lesquelles les prisonniers révolutionnaires se trouvent actuellement. Enfin, les bennes à ordures ont rapidement pris feu !

Salutations à tous les prisonniers révolutionnaires !

Liberté pour tous !

Le terroriste c’est l’État !

Plus tôt à Burgos…

Rome: Highway blocked/bured in solidarity with the four NoTAV prisoners

From Contrainfo, published on Earth First! Newswire

In solidarity with the comrades arrested on December 9th, 2013 accused of actions against the high-speed rail, on Monday, January 27th, in the early evening, a group of some twenty anarchists interrupted traffic on the eastern ring road near the new Tiburtina railway station, which will soon be dedicated to the TAV.

Slowing down the traffic with smoke bombs and torches on a road of fast traveling, we put out dumpsters on the street bonded together with steel wire, to which we tied a banner in solidarity and against the isolation conditions in which the revolutionary prisoners find themselves right now. Finally the dumpsters went up into flames!

Greetings to all revolutionary prisoners!
Freedom for all!
Terrorist is the State!

NoTAV: The whole World reflected in a fragment

Déclaration de Alfredo Cospito pour son attaque contre un patron du nucléaire

Posted in Actions, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2013/12/13 by anabraxas

On reçoit et retransmet…

Il y a un mois à Gênes, le 12 novembre 2013, se conclut le procès de Alfredo Cospito et Nicola Gai pour leur attaque par jambisation sur le directeur d’Ansaldo Nucleare, Roberto Adinolfi, où ils reçurent leur sentence et furent envoyés sous verrou, le premier pour 10 ans et 8 mois et le second pour 9 ans et 4 mois. Selon les dernières nouvelles, le courrier des deux individus sera censuré pour encore quelques moi, et a pourrait être une bonne chose que de faire pression sur l’État italien pour renoncer à cette censure.

Voici une traduction de la déclaration de l’insurgé qui a tiré sur le « sorcier » du nucléaire Adinolfi, mitraillée contre la juge et ses sbires qui ont tenté de le réduire au silence avec des rappels à l’ordre:
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Une maison est faite pour être prise, un loyer pour pas être payé!

Posted in Actions, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2013/02/09 by anabraxas

Publié sur Squat.net, traduit de textes sur Macerie

Turin: Mise en échec des expulsions/sfratti de janvier

En décembre 2012, une brochure est sortie au sujet de la lutte contre les sfratti à Turin.

Les sfratti, c’est quoi ?
Sfratto (sfratti au pluriel): c’est une expulsion de logement, suite à un impayé de loyer ou de prêt.

En gros, cette brochure est une compilation de textes parmi lesquels se trouvent aussi bien des récits subjectifs (permettant de comprendre les pratiques de lutte qui ont cours depuis deux ans à Turin) que des réflexions plus théoriques notamment sur les perspectives de ces luttes.

La brochure en question, téléchargeable en PDF et lisible sur l’écran, se trouve sur infokiosques.net.


Le 19 janvier dernier, une manifestation a eu lieu dans les rues de Turin, contre les sfratti. Le texte ci-dessous, traduit de l’italien, publié initialement sur Macerie, revient sur cette journée.

Basta sfratti!

Samedi après-midi, un cortège de 300 personnes a traversé Barrierra di Milano, Aurora, Borgo dora et Porta Palazzo pour manifester contre les sfratti. Deux poubelles en tête, symbole des barricades qui défendent les piquets contre la police, et une grande banderole avec un message clair: «basta sfratti». Un slogan qui, pour la manifestation, est plus un état de fait qu’une revendication. Derrière une camionnette à 3 roues, un cortège coloré et joyeux, composé d’occupants de maisons, sfrattandi qui résistent, compagnons, solidaires, et personnes ayant rejoint le cortège durant le parcours. Entre les tracts en italien et en arabe, les interventions au micro et les slogans comme «sfratto après sfratto, la rage augmente, la maison se prend, le loyer ne se paye pas», «propriétaires de maison et patrons de l’énergie, les pauvres énervés vous dégageront», «serruriers et huissiers: larbins des banques, des flics et des propriétaires!», «pour chaque sfratto une barricade, pour chaque expulsion une maison occupée», la manifestation a communiqué les raisons de la résistance aux sfratti, sa force, et désigné ses ennemis. A la fin de la manif’ beaucoup de satisfaction et la certitude que la lutte contre les sfratti est encore un peu plus forte. Et entre sourires, enlacements, blagues et bisous, on entendait dire qu’il fallait se reposer quelques jours en vue du réveil à l’aube de mardi prochain, être prêts à prendre un café à emporter en écoutant Radio Blackout pour savoir à quel piquet aller.

Pour celles et ceux qui comprennent l’italien, voici du son pris pendant la manif: [ 1 | 2 | 3 ]


Comme chaque mois à Turin, une vague d’expulsions était annoncée par la préfecture. Le texte suivant, publié en italien sur Macerie le 22 janvier, revient sur cette journée de lutte.

Sfratti zéro !

Mardi 22 janvier: au moins 12 sfratti le même jour, neuf piquets avec barricades, neuf reports conquis par la lutte. Premier «3e mardi du mois» de l’année (même si aujourd’hui c’était le quatrième, ça change peu) où la stratégie de la préfecture de concentrer les sfratti à la même date semble plutôt accumuler… les reports. Une belle et vraie saga de la barricade diffuse dans la ville, avec des barrages de poubelles de San Donato à Borgo Vittoria (via Bongiovanni), d’Aurora (via Gerdil) à Barriera (via Palestine, via Palestrina, via Feletto, via Elvo, via Soana et via Sesia) jusqu’au Municipio (piazza Palazzo di Cita). A aucun de ces endroits, la police n’intervient. Dans la plupart des cas, elle ne se fait même pas voir. Partout des reports de 1 à 5 mois – tous comme vous l’imaginez renvoyés à un 3e mardi du mois – et l’on raconte qu’à Barriera, dans au moins deux sfratti où il n’y avait même pas de piquets, la police a accompagné l’huissier jusqu’au portail pour… concéder un report.

Il semble que l’ordre de la préf’ soit seulement : «ne pas expulser, je répète, ne pas expulser». Certainement pas pour les aspirations démocratiques d’un président de circonscription hystérique qui souhaiterait voir agir la préf’ d’une main de fer dans un gant de velours. La préf’ concède des reports non par charité mais par peur ; mais ce n’est pas de la peur d’une minorité «d’anarcho-insurrectionalistes turinois» ou de leurs compagnons d’autres villes qu’il s’agit, mais de celle d’une «violence latente» que les chefs réunis au sommet pour parler de sécurité prennent évidemment en compte ; cette peur qu’à la première occasion propice explose la rage sociale enfouie sous des décennies de coups assénés par les puissants, avec rigueur et austérité, sur la tête des exploités.

Ça semble donc être une question de rapport de force, mais pas de banale force musculaire. Des moyens et des hommes, la préf’ en a à revendre, et aujourd’hui aux piquets antisfratto on a vu rouler plusieurs blindés chargés de CRS. Ils auraient pu au moins essayer d’exécuter les sfratti sans piquets comme ils ont pu le faire dans le passé mais là aussi ils ont choisi de ne pas attaquer. Ils ont préféré concéder des reports à tous, en faisant bien attention de les programmer un nouveau «troisième mardi du mois».

Et pendant qu’on reprend son souffle en se préparant aux prochains piquets et aux prochaines grandes journées de lutte, il y a peut-être le temps de se poser quelques questions. Comment le prennent les propriétaires, vu que leurs «syndicats» semblent se taire mais travaillent certainement dans l’ombre ? Et que fera la préf’, car elle ne peut pas continuer à concéder des reports les uns après les autres ?
Ils étudient probablement le terrain, attendant que les premières chaleurs du printemps libèrent des places dans les foyers, vu que par le passé ils avaient déjà offert cette solution à ceux qui avaient été expulsés.
Peut-être attendent-ils que commencent les attributions d’HLM, et espèrent glaner une allocation en raclant les fonds publics dans le rouge, naturellement. Juste pour avoir une aumône à offrir lorsque sera venu le moment d’utiliser véritablement les matraques. Mais pour le moment la résistance aux sfratti s’offre une autre petite victoire, et peut gaiement réaffirmer que pour les propriétaires à Turin – au moins dans quelques quartiers – il est devenu difficile d’expulser.


Enfin, le 25 janvier 2013, le communiqué ci-dessous est publié en italien sur Macerie.

Paroles aux murs

«Feu au banques», «entre par-là, exploiteur», «les banques expulsent», «si Monti nous coupe les vivres, nous les reprendrons», «volons les patrons».

25 janvier. Dans la nuit, une trentaine de personnes cagoulées ont parcouru quelques rues de Barriera di Milano. Le petit cortège laisse derrière lui beaucoup de tags contre les banques, les propriétaires, l’Etat et les flics. Au moins deux agences bancaires (…) ont vu leurs caméras de vidéosurveillance et leurs DAB endommagés, et le futur commissariat de via Banfo s’est vu recouvert de tags.

The invisible hand of the markets, too, is an iron hand

Posted in Appel, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , on 2012/07/18 by anabraxas

Syria? No, Italy!

“Despite everything, brother, I really hoped I would hear you smile tonight…on the contrary…it wasn’t enough that they judged your murder a lawful murder. After 11 years, they still wanted some more lives. And not the lives of those who murdered, tortured, battered, or the lives of those who ordered the beatings and covered them up. Once again, they’ve taken the lives of our comrades, of our brothers and sisters. They called a few broken windows “devastation and looting”; some of those windows – maybe – broken by the Genoa defendants. They called the coma, the broken bones and teeth, the blood, the tortures and the threats “false evidence” – all of those caused by the same police forces they didn’t even want to identify. They judged it was all legitimate: the hole the bullet made in your head, the devastation the defender made on your body, the wound a rock made on your forehead, while you were lying on the ground among dozens of boots, when your heart still screamed. They judged it was legitimate to loot your life, and today the looting of more lives”.

– Elena Giuliani, Carlo’s sister

Genoa 2001: two of the activists sentenced last week are untraceable

Francesco Puglisi and Vincenzo Vecchi, the two of the’Genoa 10′ to receive the most severe sentences for crimes of “devastation and looting” – 15 and 13 years – are untraceable since Sunday, the same day Genoa’s Supreme Tribunal ordered them to be incarcerated.

Another two, Alberto Funaro and Marina Cugnaschi, were immediately imprisoned. Ines Morasca, sentenced to 6 years and 6 months, had her prison sentence suspended due to parental duties (she has a very young child). The remaining five, as mentioned in my previous article, have been granted right to appeal against some of the charges and will have to find evidence that they carried out crimes of “devastation and looting” as a result of the influence of the ‘mob mentality’ around them.

Over the last few decades a new “political culture”, by some portrayed as “progressive”, has made its way into Italy. Its mottoes and slogans are banal and conservative: “defend legality”, “act within the law”, etc. Various political groups and parties claim that only people without any conviction have the right to get involved in politics and be given public offices. According to this “culture”, our comrades who have been recently sentenced should be forever kept away from social and political movements…?! How can the same twisted minds be in favour of changing the rules and at the same time have respect for those same rules that need to be changed?! The recent victims of State repression fought to change the “law”, and in doing so expressed the foremost and highest of all “public” rights, that of free expression. Why should they now be expelled from the political life? Should Aung San Suu Kyi have been prevented from running for the elections just because the State she lives in had labelled her as “illegal” and imprisoned her for years?

During Berlusconi’s government, and with the complacency of current Prime Minister Monti, several important laws relating to money-laundering, working rights, etc, were abolished. Just because someone decided they weren’t “legal” anymore. During the Fascist regime, the abhorrent racial laws were classed as “legal”. This fetishisation of the law needs to be looked at from a fresh perspective; only then can we see it: law and justice never correspond. Actually, the first is often a negation of the latter.

Solidarity for the fugitives and the « illegals »

*   *   *

Addresses to write to Alberto Funaro and Marina Cugnaschi:

Alberto Funaro
c/o Casa circondariale di Rebibbia
Via Raffaele Majetti 70
00156 Roma

Marina Cugnaschi
c/o Casa Circondariale San Vittore
Piazza Filangieri 2
20123 Milano

Verdict for the Genoa 10: guilty!

source: Italy calling

La FAI riposte à l’empire du nucléaire

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , on 2012/05/25 by anabraxas

Après s’en être prise à un des vampires de l’Austérité, la FAI attaque directement un sorcier du nucléaire…

Une cellule de la Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué vendredi l’attentat de lundi qui a blessé à une jambe le patron d’Ansaldo Nucleare, une filiale du groupe public Finmeccanica, dans une lettre envoyée au quotidien Il Corriere della Sera.

« Nous avons rendu boîteux Roberto Adinolfi, l’un des grands et si nombreux sorciers de l’atome à l’âme pure et à la conscience propre », affirme la cellule Olga de la FAI dans sa lettre de cinq pages postée à Gênes, le grand port ligure où M. Adinolfi a été agressé en pleine rue en sortant de son domicile.

La cellule anarchiste a affirmé vouloir par ce geste « proposer une campagne de lutte contre Finmecannica, pieuvre assassine », dans un passage de sa lettre (PDF en Français du communiqué)

Le document cite également une déclaration de M. Adinolfi dans laquelle celui-ci minimise l’impact environnemental et la portée de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.

La FAI, qui avait déjà revendiqué en décembre un attentat au colis piégé contre le directeur de l’agence de collecte des impôts à Rome, a signé de nombreuses actions similaires en Italie et à l’étranger depuis le début des années 2000.

Roberto Adinolfi, 59 ans, Pdg d’Ansaldo Nucleare, spécialisée dans la fabrication de réacteurs, le démantèlement des centrales et la gestion des déchets, a été blessé lundi à 06H00 GMT par un tireur qui l’a visé en pleine rue à Gênes (nord-ouest).

L’agresseur l’a suivi à pied pendant quelques mètres avant de tirer de l’arrière un coup de feu au niveau du mollet. L’individu a rejoint un complice qui l’attendait sur une moto, et les deux agresseurs ont pris la fuite.

Roberto Adinolfi a été opéré d’une fracture au tibia et devrait quitter prochainement l’hôpital de Gênes.

Source

Sur leur attaque récente contre le directeur de Equitalia, firme corporative de perception de taxes

Feu aux corpos collabos du développement de la civilisation

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , on 2012/03/13 by anabraxas

Saint-Martin-d’Hères : un incendie signé No TAV ?

Cette nuit vers 3 heures du matin, une entreprise de travaux publics a été victime d’un incendie criminel.

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Il s’agit de Spie Batignolles, rue de Champ Roman à Saint-Martin d’Hères. Un camion a été incendié. Les flammes se sont ensuite propagées à un autre poids lourd puis au bâtiment, qui a été endommagé. Une inscription « collabos du Tav » a été découverte sur le site. Ce tag fait référence à un mouvement italien d’opposants au projet de TGV Lyon-Turin.

L’entreprise de travaux publics a travaillé sur le chantier de la descenderie de la Praz, un chantier lié au projet ferroviaire et qui s’est achevé en 2009.

Le 3 mars dernier, une inscription similaire avait été découverte après des actes de sabotage survenus sur les lignes SNCF près de Chambéry et qui avaient perturbé la circulation des trains vers les stations de ski, en plein week-end de chassé-croisé.

Deux jours plus tôt, à Lyon, des opposants au TGV Lyon-Turin avaient endommagé des caténaires entre les gares de Jean-Macé et de Perrache, dans le centre-ville, qui avaient bloqué la circulation des trains durant une heure et demie.

Dans le nord de l’Italie, à Chianoccho, treize membres des forces de l’ordre ont par ailleurs été blessés ce même jour au cours d’affrontements avec des opposants au TGV Lyon-Turin qui avaient bloqué une fraction d’autoroute pendant plusieurs jours.

Source: Jura libertaire