Archive pour FAI

Beat the Raid(s)!

Posted in Appel, Média, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2015/02/03 by anabraxas

Site anti-rep du mouvement contre les pipelines à Vancouver / Anti-rep website on political organizers against the pipelines in Vancouver

GET EXITED!

 

Also… Anarchist solidarity benefit concert featuring Iskra/Brocrusher – March 20th 2015
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Déclaration de Alfredo Cospito pour son attaque contre un patron du nucléaire

Posted in Actions, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2013/12/13 by anabraxas

On reçoit et retransmet…

Il y a un mois à Gênes, le 12 novembre 2013, se conclut le procès de Alfredo Cospito et Nicola Gai pour leur attaque par jambisation sur le directeur d’Ansaldo Nucleare, Roberto Adinolfi, où ils reçurent leur sentence et furent envoyés sous verrou, le premier pour 10 ans et 8 mois et le second pour 9 ans et 4 mois. Selon les dernières nouvelles, le courrier des deux individus sera censuré pour encore quelques moi, et a pourrait être une bonne chose que de faire pression sur l’État italien pour renoncer à cette censure.

Voici une traduction de la déclaration de l’insurgé qui a tiré sur le « sorcier » du nucléaire Adinolfi, mitraillée contre la juge et ses sbires qui ont tenté de le réduire au silence avec des rappels à l’ordre:
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Front Anarchiste Informel (FAI) – Solidarité contre les pipelines

Posted in Actions, Appel, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , on 2013/11/12 by anabraxas

« DANGER: Ne pas s’approcher du bison »

(On reçoit, traduit et retransmet…)

Tôt en cette matinée du mercredi 6 novembre, une succursale de la Banque Royale du Canada (RBC) a eu deux de ses  guichets automatiques et quatre de ces vitrines cassés. Ce fut une cible facile, car c’était loin sur East Hastings, à Burnaby (banlieue de Vancouver). La RBC a été attaquée parce qu’ils financent le projet le plus destructeur sur Terre; les sables bitumineux de l’Alberta.
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Appel à des actions de solidarité pour les anarchistes Boliviens

Posted in Appel, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , on 2013/04/12 by anabraxas

Désenfermement

Une autre fois la nuit, un jour de plus à souffrir,
à converser avec moi-même, je retourne une fois de plus de la maison de la “justice”.
J’ai juste réussi à voir à travers la vitre fumée.
Voir les rues, les gens qui se réduisent à un code de plastique.
Un certain endroit me rappelle quelqu’un,
me rappelle mes compagnon-ne-s,
me rappelle qui je suis, dans quel but je vis, pourquoi je vis.

Je ne m’accroche pas à la vie, parce que s’accrocher à elle
ne fait que t’apporter la peur d’arrêter de vivre.
Je m’accroche à la liberté, à la liberté de pouvoir rugir,
de pouvoir rugir dans une forêt de ciment.
Parfois la haine m’envahit, et je m’endors dans la haine.
Lorsque je me réveille je sais que l’amour est l’amalgame avec la haine
qui me fait respirer profondément pour continuer de vivre.

Je ressens dans l’enfermement la haine collective contre la société,
la haine de la prison, de l’isolement.
C’est digne d’éloigner son regard du sol,
et c’est mieux de le diriger sur l’ennemi,
sur cet ennemi qui me tient prisonnier de sa cupidité,
l’ennemi qui fait des ravages avec la terre,
qui détruit les formes libres de vivre.

L’ennemi qui enferme, qui punit, qui mutile,
qui t’infecte de désespoir avec son cancer de Pouvoir
qui mute d’organe en organe.
Nous sommes ses anticorps, nous avons développé l’immunité
devant leur insalubre peste humaine.
Nous sommes la lutte sans frontière ni distance,
la colère du bouillonnement de notre sang.

Nous allumons la lumière de la nuit.
L’obscurité et la lumière sont complices des pas,
nous sommes la bataille sans repos,
une métastase de cellules qui sont partout,
c’est mieux de mourir en se battant que de mourir sans l’avoir tenté,
c’est mieux d’être libre même en étant enfermé.

Aujourd’hui je me rêve encore une fois, différent d’hier,
avec la certitude de ne pas avoir perdu, de ne pas m’être laissé abattre.
Demain sera différent de ce jour,
ma rage ne sera pas différente, ni celle de demain.
La force viendra de ceux qui ont la rage avec moi.
Elle arrivera en traversant les murs et les distances
et donc je rugirai une fois de plus sous la lune.

Je grifferai le sol de ciment
comme si il était de boue et d’herbe
jusqu’à ce que mes griffes saignent.
je me fondrai dans les colonnes
je respirerai l’air rempli de crasse au lieu du brouillard.
Les taches sur mon corps me disent qui je suis.

Une fois que je ferme les paupières
je me transporte au paradis onirique
où le silence des vents
est comme le baiser d’un-e compagnon-ne.
Un jour de plus à ne pas me voir vaincu
un jour à rêver sans arrêter d’être celui que je suis
un jour de plus à être prêt à me lever demain.

Henry.
Prison de San Pedro, La Paz pluvieuse

Publié sur Contrainfo

Jour de solidarité internationale pour les défendants du 29 mai

Le 29 Mai 2012, 13 personnes furent arrêtées par la police à La Paz, Bolivie. Elle étaient toutes liées à une participation anarchiste dans la défense de TIPNIS, un territoire indigène et parc national. Les 13 furrent accusés d’avoir commis une série d’attaques incendiaires, explosives et de sabotages revendiqués par la Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International (FAI-FRI). Les actions, qui se sont produites de septembre 2011 à mai 2012, ont ciblé des édifices gouvernementaux, de banques, des compagnies automobiles, restos fast food, des supermarchés et des industries animalières. Certaines des attaques ont été revendiquées en solidarité avec la lutte pour défendre TIPNIS, d’autres en solidarité avec des camarades faisant face à la répression au Chili, et d’autres en support à la libération animale.

Confrontés à de longues peines d’emprisonnement pour des charges de terrorisme et de tentative de meurtre, cinq personnes ont décidé de dénoncer les autres pour sauver leur peau. Les délateurs se sont fait récompenser avec des libérations complètes ou provisoires. D’autres détenus ont été relâchés dû au manque de preuves de leur lien dans l’affaire. Seulement un détenu a refusé de déclarer quoi que ce soit à la police. Deux anarchistes demeurent emprisonnés, en l’attente d’un procès. Selon la loi bolivienne, ils pourraient attendre pour aussi longtemps que trois ans.

Le gouvernement gauchiste de Evo Morales a l’intention de poursuivre les mêmes développements capitalistes que ses prédécesseurs, et même à une plus grande échelle. Dans ce cas-ci, il est question de construire une route “biocéanique” à travers la forêt pluviale, qui détruira des territoires indigènes sur le chemin. Durant l’été 2011, le gouvernement a réprimé la 8ième marche autochtone en défense de TIPNIS avec du tabassage et des arrestations. Maintenant ils en sont à illustrer le sabotage enflammée des anarchistes comme du “terrorisme”.

Ceci est un des premiers recours aux lois antiterrorises par l’État Bolivarien, et comme ailleurs, c’est utilisé en tant qu’outil de répression politique. La seule évidence que le gouvernement a est la parole de délateurs (dont ceux associés à l’Organisation Anarchiste pour la Révolution Sociale), de la littérature anarchiste, et le fait que les arrêté-e-s ont pris part aux manifs en solidarité avec le TIPNIS. Les poursuites judiciaire du gouvernement sont aussi fondées sur de la xénophobie, utilisant les liens avec des étrangers comme preuve de mauvais agissements.

Ce 29 mai, un an aura passé depuis les arrestations. Nous appelons pour un jour de solidarité internationale pour montrer au gouvernement de Bolivie, comme tous les autres gouvernements, que nous n’oublions pas. Nos actions doivent montrer notre détermination à gagner la libération immédiate de nos deux camarades encore en prison, l’absolution pour tous ceux-celles faisant face à des accusations, et la fin du projet d’autoroute. Nous allons continuer de lutter tant et aussi longtemps que des gens sont derrière les barreaux.
Absolution for les défendants du 29 mai! Pas d’autoroutes à travers TIPNIS!

Liberté pour tous les prisonniers!

May 29, 2013 – Day of International Solidarity with Anarchists Facing Repression in Bolivia

On May 29, 2012, 13 people were arrested by police in La Paz, Bolivia.
All of them were connected to anarchist participation in the defense of TIPNIS, an indigenous territory and national park. The 13 were accused of a series of arsons, bombings, and sabotage claimed by the Informal Anarchist Federation-International Revolutionary Front (FAI-FRI). The actions, occurring from September 2011 to May 2012, targeted government buildings, banks, car companies, fast food restaurants, supermarkets, and animal industries. Some of the attacks were claimed in solidarity with the struggle to defend TIPNIS, others in solidarity with comrades facing repression in Chile, others in support of animal liberation.

Faced with lengthy prison sentences for the charges of Terrorism and Attempted Murder, five people decided to snitch on others to save their skin. The snitches were rewarded with release or house arrest. Other detainees were released due to lack of connection with the case. Only one detainee refused to give a statement to the police. Two anarchists remain in prison, awaiting trial. According to Bolivian law, they may wait as long as three years.

The leftwing government of Evo Morales is intent on continuing the same capitalist development projects of its predecessor, often on a greater scale. In this case, they are building a bioceanic highway through the rainforest, destroying indigenous territory in the process. In the fall of 2011, the government repressed the 8th Indigenous March in defense of TIPNIS with beatings and arrests. Now they are trying to portray the fiery sabotage of the anarchists as “terrorism.”

This is one of the first usage of antiterrorist laws by the Bolivian state, and as elsewhere, it is being used as a tool for political repression. The only evidence the government has are the words of snitches, anarchist literature, and the fact that those arrested participated in protests in solidarity with TIPNIS. The government prosecution has also been based in xenophobia, using connections with “foreigners” as proof of wrongdoing.

On May 29, one year will have passed since the arrests. We are calling for a day of international solidarity to show the Bolivian government, and all governments, that we do not forget. Our actions must show our determination to win the immediate release of the two comrades still in prison, absolution for all those facing charges, and an end to the highway. We will continue struggling as long as anyone is behind bars.

Absolution for the May 29 defendants! No highway through TIPNIS! Freedom for all prisoners!

Source

La FAI riposte à l’empire du nucléaire

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , on 2012/05/25 by anabraxas

Après s’en être prise à un des vampires de l’Austérité, la FAI attaque directement un sorcier du nucléaire…

Une cellule de la Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué vendredi l’attentat de lundi qui a blessé à une jambe le patron d’Ansaldo Nucleare, une filiale du groupe public Finmeccanica, dans une lettre envoyée au quotidien Il Corriere della Sera.

« Nous avons rendu boîteux Roberto Adinolfi, l’un des grands et si nombreux sorciers de l’atome à l’âme pure et à la conscience propre », affirme la cellule Olga de la FAI dans sa lettre de cinq pages postée à Gênes, le grand port ligure où M. Adinolfi a été agressé en pleine rue en sortant de son domicile.

La cellule anarchiste a affirmé vouloir par ce geste « proposer une campagne de lutte contre Finmecannica, pieuvre assassine », dans un passage de sa lettre (PDF en Français du communiqué)

Le document cite également une déclaration de M. Adinolfi dans laquelle celui-ci minimise l’impact environnemental et la portée de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.

La FAI, qui avait déjà revendiqué en décembre un attentat au colis piégé contre le directeur de l’agence de collecte des impôts à Rome, a signé de nombreuses actions similaires en Italie et à l’étranger depuis le début des années 2000.

Roberto Adinolfi, 59 ans, Pdg d’Ansaldo Nucleare, spécialisée dans la fabrication de réacteurs, le démantèlement des centrales et la gestion des déchets, a été blessé lundi à 06H00 GMT par un tireur qui l’a visé en pleine rue à Gênes (nord-ouest).

L’agresseur l’a suivi à pied pendant quelques mètres avant de tirer de l’arrière un coup de feu au niveau du mollet. L’individu a rejoint un complice qui l’attendait sur une moto, et les deux agresseurs ont pris la fuite.

Roberto Adinolfi a été opéré d’une fracture au tibia et devrait quitter prochainement l’hôpital de Gênes.

Source

Sur leur attaque récente contre le directeur de Equitalia, firme corporative de perception de taxes

Suisse: Lettre de l’éco-prisonnier Luca « Billy » Bernasconi, sur sa grève de la faim contre le FEM

Posted in Actions, Appel, Réflexions with tags , , , , , , , , on 2012/02/21 by anabraxas

Publié sur Contra Info et Sabotagemedia

La prison nous sépare physiquement des luttes. Ça nous isole des gens qu’on aime et de a complicité quotidienne de nos voies de luttes; ne refusant l’accès à nos propres désirs. Malgré cela ça ne réussit pas à l’enlever de nos têtes, ni la lutte de nos esprits. Au contraire, la rage et la haine que nous sentons contre ces murs et nos persécuteurs les enracinent plus profondément dans notre âme, dans notre chair.

Cette pensée devient encore plus stimulante que dehors: « qu’est-ce que je peux faire? » Ainsi lorsque naissent les opportunités de prendre part à des mobilisations extérieures de l’intérieur de ces murs, c’est vécu comme quelque chose de bien plus que symbolique. C’est un moment dont je m’empare et m’accapare fondamentalement, creux au fond, où aucun garde ni flic ni personne d’autre dont les intentions sont d’abuser de leur pouvoir, ne devraient être permis d’y fourrer leur nez. Ici, à l’intérieur de nous-mêmes où rien n’est symbolique et tout n’est que tension.

Les chefs de différentes sortes de domaines (politiciens et contracteurs, des dispositifs médiatiques et spirituels) vont se rencontrer cette année au forum économique de Davos. Là, ils vont se confronter entre eux sur de nombreux sujets afin de tracer de nouveaux modèles qui vont d’ancrer encore plus profondément leurs privilèges pour leur permettre de devenir plus riches. Parmi ces sujets, un qui est majeur est celui concernant les « nouveaux modèles sociaux technologiques » et, plus précisément, « la prochaine vague d’innovations technologiques, spécialement dans les sciences de la vie, la nanotechnologie et l’intelligence artificielle ».

C’est bien connu que les temps de crise sont des périodes très propices pour que l’élite au pouvoir se fraie des chemins auparavant impraticables, introduisant alors une batterie de changements permettant au système de consolider encore mieux son pouvoir sur la vie de tous et toutes. Les crises sont, en fait, ce que le système a besoin pour se renouveler, et le monde qui l’entoure avec lui.

Ces jours-ci, une crise qu’ils nous font percevoir avec une persistance exténuante n’est pas autant les changements climatiques (qui pour certains sont une déception et les grosses compagnies, même en enfliant un veston plus vert, ne se préoccupent pas vraiment de la planète, si ce n’est qu’en tant qu’instrument pour sécuriser leurs affaires) mais plutôt la nécessité de trouver des innovations dont le but est de perpétuer cette société merdique. En éliminant ou retardant la visibilité de ces aspects négatifs, comme les débalancements écologiques avec ces conséquences sur le changement du climat, ou la prolifération de maladies qui stigmatisent notre santé.

Une plaque tournante se présente donc à eux, où ils y arrivent avec un acte de renouvellement garantissant la perpétuation du système d’exploitation courant, malgré les imbalances et inéquités qui se sont accumulées toutes ces années, spécialement depuis l’Après-guerre.

Le but n’est pas de les résoudre, parce que pour vraiment trouver des solutions aux imbalances produites, il leur faudrait remettre en question le système en lui-même, dans son fonctionnement de base. D’une manière beaucoup plus simple et adroite ils sautent à pieds joints par-dessus, transférant la production du danger à des niveaux supérieurs, plus complexes et submergés, qui ne peuvent être aussi facilement connectés directement au système dont nous dépendons, et ses dynamniques de production.

Leur tout nouveau nano-front colonial. Trop petit pour un autre "tent city" militant...

En ce sens, les nanotechnologies et biotechnologies ont plusieurs aspects prometteurs et il en va de même pour chaque aspect ou secteur productif du système techno-industriel dans lequel nous vivons. Ils vont parler de ceux-ci à Davos, car dans ce forum économique de « gros » industries et contracteurs à portée mondiale vont pouvoir rencontrer de « gros » scientifiques et pionniers des nouvelles technologies par qui ils se font inspirer, et ensuite prendre un verre avec quelques « gros » commanditaires afin de les convaincre d’investir, puis quelques causeries subséquentes avec quelques autorités gouvernementales (ou non-gouvernementales, les rôles sont souvent brouillés) afin de leur faire resplendir les bénéfices des développements et recherches à venir. Ce moment à Davos est privilégié. C’est là où les propriétaires de ce monde et leurs complices (les scientifiques et les médias) se laissent inspirer par de nouvelles stratégie communément partagées (entre eux) pour leur enrichissement, la défense de leurs privilèges de leur domination, confirmant naturellement la tendance de dernières années à un sens de responsabilité sociale et environnementale (seulement une couverture).

Au sujet des nanotechnologies, en fait, un des enjeux clés de ces sessions à Davos, va se concentrer exactement sur comment « comprendre chacun des dangers avant que les conséquences imprévisibles n’impactent le soutien du public pour la recherche nano-scientifique de façon négative ».

C’est évident, non? Leur inquiétude n’est pas par rapport au danger que ces technologies comportent, mais que les gens continuent de croire à leur promotion comme étant un miracle de la science. Et que ça ne vienne même pas à l’esprit des gens de les refuser, cela s’est déjà produit (et continue de se produire) avec les biotechnologies et le domaine de la diététique, car leur développement pouvait être déterminant pour la rénovation du système en actes -et lui donne une figure plus respectable- ce qui conséquemment le rendrait plus dominant. Et ceci se produit grâce à la crise.

Afin de prendre part en-dedans à ces luttes en-dehors, je vais, pendant cette semaine du FEM, du 20 au 29 Janvier, refuser de manger et de travailler en prison, ce qui est forcé, ici. Ce refus a aussi pour but de répondre à la mise en isolation de Sylvia dans la section psychiatrique de la prison pour femmes de Hindelbank, comme pour la décision des autorités carcérales de ne pas permettre de visites d’amis et camarades sans une vitre les séparant, et en support à Marco Camenish dont les audiences sur la décision concernant sa libération sous condition prendra place durant les mois à venir (en mai 2012).

Je profite de l’occasion pour retourner mes accolades de reconnaissance et de support aux camarades emprisonnés en Grèce, au Chili, au Mexique, en Russie, au Belarus, en Allemagne, en Espagne, aux USAs, en Angleterre et partout ailleurs dans le monde; aux camarades de Fuori Luogo à Bologna, en procès, aux gens de Florence et aux antifascistes de Cuneo, aux rebelles arrêtés de la Vale Susa et à tout le monde combattant en-dedans comme en-dehors de ces murs infâmes.

D’un camp de concentration pour re-socialisation: Regensdorf, 15 Janvier 2012

« Billy »

(traduit par Anabraxas)

Tract de soutien à Marco, Silvia et Billy, distribué lors de l’anti-sommet de Davos (version anglaise)

Argentine: les « Amis de la Terre » (F.A.I.) mettent le feu à la gentrification et sa société

Posted in Actions, Appel, Réflexions with tags , , , , , on 2012/02/05 by anabraxas

Nous ne sommes pas le « peuple », et on ne se sent pas en faire partie car pour ça, il faudrait qu’on soit satisfaits de tout ce bourrage de crâne fait d’obéissance et de consumérisme, d’avoir des désirs communs de passer son temps à travailler pour pouvoir s’acheter une voiture, se divertir avec la télévision et des vacances programmées, entre autres choses.

Mais nous n’acceptons pas « le peuple », ni ne prétendons sympathiser avec lui. Notre objectif immédiat est de rompre (avec) la paix sociale.

Nous voyons le quotidien comme étant le « peuple » chiant sur la tête de ceux et celles qui font de ce monde oppressif un monde libre, et nous, amoureux-euses de liberté, chions encore plus sur la tête de ceux qui travaillent dur pour que la société demeure en vie.

Pour chaque caméra que l’État installe dans la ville de Buenos Aires, c’est plusieurs mètres de liberté de plus qui sont perdus, alors que « le peuple » continue de gagner du bonheur dans l’obéissance au travail et la consommation de ce qui est produit.

Et parce qu’ils ne considèrent pas si la rémunération monétaire pour leur travail qu’ils font est juste ou non, ce qui supposerait qu’ils supportent une vie entière à accomplir une tâche qui ne fait que servir les intérêts et exploiteurs, nous attaquons la production, le commerce et les véhicules qui les transportent.

Nous revendiquons les attaques incendiaire sur des véhicules de luxe à Villa del Parque et à Caballito au mois de décembre 2011 et en Janvier, avec des dizaines de voitures et de camions brûlés dans les rues qui sont contrôlées par la bourgeoisie de ses détestables quartiers qu’on attaque.

Nous épousons la haine et la vengeance car ces gens nous ont rabaissé et abusé, et ils continuent de le faire. Et alors que nous l’avons déjà incorporé dans nos tripes, nous la lançons aux créateurs de cette réalité, du mieux qu’on le considère approprié.

They can see it in the streets and also by means of their cameras on the street corners, but they do not believe that it is going to be easy to get rid of the contagious presence of the lovers of freedom, they will have to use their best weapons and we are disposed to continue the offensive.

Même s’ils le voit dans les rues et aussi par l’entremise de leurs caméras sur les coisn de rue, mais ils ne croient pas que ce sera facile de se débarasser de la présence contagieuse des amoureux-euses de la liberté; ils devront faire usage de leurs meilleurs armes, et nous sommes disposés à continuer l’offensive malgré tout.

Amis de la terre / Fédération Anarchiste Informelle

Source: War on Society