Archive pour nanotech

Futurecop 2025: the BRAIN Initiative

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2015/09/24 by anabraxas

UPDATED Anti-development of this article now gone « stable », with added links and 9% less suck!

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« In the future, corporate cybernetic Neonazi zombies control your brains with photonic guns… » (from back cover of ’80s VHS box)

You can laugh it up for a while, but do not let yourselves be confused by this cheesy self-sarcastic onset. This report is actually about a dead-serious live science-horror show unfolding under our very noses.

Let’s begin with a statement of an implicit sociological consensus: as opposed to what many persist in believing hard, social control is no exact science and has never been; and the State is not almighty, even with all the schizophrenic State borders, property laws, roads, cops and prisons. Any graduate in social sciences will admit it, but we’ll save you from 30 000 – 100 000 $ in tuition fees to understand that. Though, since we live in crazy times where Malthusian determinists still run the show of science and finance and also the corporate governments, some people within the capitalist techno-industrial establishment are about to attempt to change that… Through technology.

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Sherbrooke, Qc: murale sacrée de l’État Providence/Policier dévisagée

Posted in Actions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , on 2013/04/30 by anabraxas

La démocratie a les mains tachées de sang

21 novembre 2012 dernier, des vandales passent à l’attaque contre une institution sacrée de la propagande d’État permanente, qui à quelques endroits à Sherbrooke recouvre les murs de la compartimentalisation citoyenne d’une éloge du conservatisme le plus crasse, toute droit sortie de l’ère Duplessiste, qui sert à embellir la paix sociale régnant dans cette ville provinciale petite-bourgeoise et horriblement catholique, tachant cette facade de l’État d’un rouge sang qui a été -comme du sang- difficile à nettoyer.

Les murales sont l’oeuvre de M(o)URIRS, un beau gros projet artistico-étatique de « réconciliation sociale » (comme si la guerre sociale était déjà finie) par le Spectacle fondé par une ex-punk toxicomance devenue artiste yuppie et prêtresse de la Sainte Conformité, salvatrice de la jeunesse prolétaire des environs, abusée par les yuppies cathos, leur DPJ et surtout par leur police.

Semble-t-il que la police qui défend ce spectacle permanent n’a toujours pas trouvé qui a fait ça (un gros bravo!), ni même les causes d’un tel geste de subversion… quoiqu’au delà de leur lessivage médiatique, c’est plus qu’évident que ça a à voir avec l l’explosion mortelle de l’usine de Neptune Technologies et Bioressources, un peu plus tôt, une usine d’exploitation animale qui fait dans l’huile de krill, et aussi dans la nanotechnologie alimentaire, et sûrement aussi avec le fait que les ordures du Conseil de ville de Sherbrooke se sont fermé les yeux sur le fait que le réservoir d’acétone qui a sauté dépassait les régulations environnementales applicables. Un autre cas de négligence criminelle de la part de capitalistes qui a coûté la vie à deux employés de la compagnie, et fait dix-neuf autres blessés.

Sherbrooke: vandalisme sur une murale de MURIRS

Nettoyage de la murale vandalisée: un vrai travail de moine (l’ironie!)

d’un média de merde

(Sherbrooke) Pas évident de trouver la solution idéale pour nettoyer les graffitis dessinés plus tôt cette semaine sur la murale de la rue Marquette. Un vrai travail de moine, dit-on. Un spécialiste de la conservation de l’art public tentait vendredi matin de restaurer la murale sans effacer les détails de la peinture. Rien n’a été concluant jusqu’à présent.

Michael O’Malley, restaurateur au Centre de conservation du Québec, a fait usage de sa science afin de déterminer comment il serait possible de sauver l’oeuvre d’art de la rue Marquette intitulé « Tradition et prévention ».

Ce dernier se concentre en fait sur de petites surfaces de la murale afin de trouver le produit solvant parfait pour retirer la peinture rouge appliquée par des vandales plus tôt cette semaine.

À la fin du travail de M. O’Malley, on espère être en mesure de déterminer si on pourra sauver la murale endommagée, a indiqué à La Tribune le fondateur de l’organisme MURIRS, Serge Malenfant.

« Il n’existe pas de produit miracle et on devra analyser nos résultats avant de choisir le moyen qu’on utilisera pour nettoyer le tout, souligne M. Malenfant. C’est un vrai travail de moine, mais c’est déjà moins long faire ça que de repeindre la murale au complet ou presque. On est sûrs de trouver la solution. On espère seulement devoir effectuer quelques petites retouches une fois les graffitis enlevés. Mais quelle sera notre décision finale? On ne le sait pas pour l’instant!»

Un bedeau faisant sa dure besogne de sauver la face de l’État

Suisse: Lettre de l’éco-prisonnier Luca « Billy » Bernasconi, sur sa grève de la faim contre le FEM

Posted in Actions, Appel, Réflexions with tags , , , , , , , , on 2012/02/21 by anabraxas

Publié sur Contra Info et Sabotagemedia

La prison nous sépare physiquement des luttes. Ça nous isole des gens qu’on aime et de a complicité quotidienne de nos voies de luttes; ne refusant l’accès à nos propres désirs. Malgré cela ça ne réussit pas à l’enlever de nos têtes, ni la lutte de nos esprits. Au contraire, la rage et la haine que nous sentons contre ces murs et nos persécuteurs les enracinent plus profondément dans notre âme, dans notre chair.

Cette pensée devient encore plus stimulante que dehors: « qu’est-ce que je peux faire? » Ainsi lorsque naissent les opportunités de prendre part à des mobilisations extérieures de l’intérieur de ces murs, c’est vécu comme quelque chose de bien plus que symbolique. C’est un moment dont je m’empare et m’accapare fondamentalement, creux au fond, où aucun garde ni flic ni personne d’autre dont les intentions sont d’abuser de leur pouvoir, ne devraient être permis d’y fourrer leur nez. Ici, à l’intérieur de nous-mêmes où rien n’est symbolique et tout n’est que tension.

Les chefs de différentes sortes de domaines (politiciens et contracteurs, des dispositifs médiatiques et spirituels) vont se rencontrer cette année au forum économique de Davos. Là, ils vont se confronter entre eux sur de nombreux sujets afin de tracer de nouveaux modèles qui vont d’ancrer encore plus profondément leurs privilèges pour leur permettre de devenir plus riches. Parmi ces sujets, un qui est majeur est celui concernant les « nouveaux modèles sociaux technologiques » et, plus précisément, « la prochaine vague d’innovations technologiques, spécialement dans les sciences de la vie, la nanotechnologie et l’intelligence artificielle ».

C’est bien connu que les temps de crise sont des périodes très propices pour que l’élite au pouvoir se fraie des chemins auparavant impraticables, introduisant alors une batterie de changements permettant au système de consolider encore mieux son pouvoir sur la vie de tous et toutes. Les crises sont, en fait, ce que le système a besoin pour se renouveler, et le monde qui l’entoure avec lui.

Ces jours-ci, une crise qu’ils nous font percevoir avec une persistance exténuante n’est pas autant les changements climatiques (qui pour certains sont une déception et les grosses compagnies, même en enfliant un veston plus vert, ne se préoccupent pas vraiment de la planète, si ce n’est qu’en tant qu’instrument pour sécuriser leurs affaires) mais plutôt la nécessité de trouver des innovations dont le but est de perpétuer cette société merdique. En éliminant ou retardant la visibilité de ces aspects négatifs, comme les débalancements écologiques avec ces conséquences sur le changement du climat, ou la prolifération de maladies qui stigmatisent notre santé.

Une plaque tournante se présente donc à eux, où ils y arrivent avec un acte de renouvellement garantissant la perpétuation du système d’exploitation courant, malgré les imbalances et inéquités qui se sont accumulées toutes ces années, spécialement depuis l’Après-guerre.

Le but n’est pas de les résoudre, parce que pour vraiment trouver des solutions aux imbalances produites, il leur faudrait remettre en question le système en lui-même, dans son fonctionnement de base. D’une manière beaucoup plus simple et adroite ils sautent à pieds joints par-dessus, transférant la production du danger à des niveaux supérieurs, plus complexes et submergés, qui ne peuvent être aussi facilement connectés directement au système dont nous dépendons, et ses dynamniques de production.

Leur tout nouveau nano-front colonial. Trop petit pour un autre "tent city" militant...

En ce sens, les nanotechnologies et biotechnologies ont plusieurs aspects prometteurs et il en va de même pour chaque aspect ou secteur productif du système techno-industriel dans lequel nous vivons. Ils vont parler de ceux-ci à Davos, car dans ce forum économique de « gros » industries et contracteurs à portée mondiale vont pouvoir rencontrer de « gros » scientifiques et pionniers des nouvelles technologies par qui ils se font inspirer, et ensuite prendre un verre avec quelques « gros » commanditaires afin de les convaincre d’investir, puis quelques causeries subséquentes avec quelques autorités gouvernementales (ou non-gouvernementales, les rôles sont souvent brouillés) afin de leur faire resplendir les bénéfices des développements et recherches à venir. Ce moment à Davos est privilégié. C’est là où les propriétaires de ce monde et leurs complices (les scientifiques et les médias) se laissent inspirer par de nouvelles stratégie communément partagées (entre eux) pour leur enrichissement, la défense de leurs privilèges de leur domination, confirmant naturellement la tendance de dernières années à un sens de responsabilité sociale et environnementale (seulement une couverture).

Au sujet des nanotechnologies, en fait, un des enjeux clés de ces sessions à Davos, va se concentrer exactement sur comment « comprendre chacun des dangers avant que les conséquences imprévisibles n’impactent le soutien du public pour la recherche nano-scientifique de façon négative ».

C’est évident, non? Leur inquiétude n’est pas par rapport au danger que ces technologies comportent, mais que les gens continuent de croire à leur promotion comme étant un miracle de la science. Et que ça ne vienne même pas à l’esprit des gens de les refuser, cela s’est déjà produit (et continue de se produire) avec les biotechnologies et le domaine de la diététique, car leur développement pouvait être déterminant pour la rénovation du système en actes -et lui donne une figure plus respectable- ce qui conséquemment le rendrait plus dominant. Et ceci se produit grâce à la crise.

Afin de prendre part en-dedans à ces luttes en-dehors, je vais, pendant cette semaine du FEM, du 20 au 29 Janvier, refuser de manger et de travailler en prison, ce qui est forcé, ici. Ce refus a aussi pour but de répondre à la mise en isolation de Sylvia dans la section psychiatrique de la prison pour femmes de Hindelbank, comme pour la décision des autorités carcérales de ne pas permettre de visites d’amis et camarades sans une vitre les séparant, et en support à Marco Camenish dont les audiences sur la décision concernant sa libération sous condition prendra place durant les mois à venir (en mai 2012).

Je profite de l’occasion pour retourner mes accolades de reconnaissance et de support aux camarades emprisonnés en Grèce, au Chili, au Mexique, en Russie, au Belarus, en Allemagne, en Espagne, aux USAs, en Angleterre et partout ailleurs dans le monde; aux camarades de Fuori Luogo à Bologna, en procès, aux gens de Florence et aux antifascistes de Cuneo, aux rebelles arrêtés de la Vale Susa et à tout le monde combattant en-dedans comme en-dehors de ces murs infâmes.

D’un camp de concentration pour re-socialisation: Regensdorf, 15 Janvier 2012

« Billy »

(traduit par Anabraxas)

Tract de soutien à Marco, Silvia et Billy, distribué lors de l’anti-sommet de Davos (version anglaise)

Communiqué de l’éco-prisonnière Silvia Guerini, en grève de la faim contre le FEM

Posted in Appel, Réflexions with tags , , , , , on 2012/02/18 by anabraxas

De Sabotagemedia et Informa-Azione

Les nanotechnologies vont être un point de discussion du Forum économique mondial. Cela démontre que, avec les biotechnologies, ils sont quelque chose de plus qu’un simple développement technologique. Ils représentent un choix stratégique et fondamental pour la survie de ce système techno-industriel, ils sont les briques avec lesquels le système se reconstruira dans tous les secteurs.

« Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlerez les populations » (Kissinger, 1970).

Le contrôle des aliments de base, des ressources, des matériaux rares et primaires, pour tenir des populations entières sous contrôle, mais surtout pour étendre et développer un système techno-industriel. Le projet pour atteindre le but stratégique du contrôle sur la sécurité alimentaire globale a commencé aux États-Unis dans les années 30 avec la création du champ corporatif de l’entreprise agroalimentaire. Un empire qui a financé la « Révolution Verte », les corporations pétrolières et chimiques ont monopolisé le champ des brevets, des semences, ils ont imposé et introduit les OGM dans les pays du sud. Ses corporations se sont réorganisées en tant qu’entreprises de la « science de la vie », au moment même ou les semences OGM stériles sortaient de leurs laboratoires.

De la révolution bio-technologique à la nano-technologique: un fil continu qui s’enlace encore plus chaque jour, qui fond en lui les plans des sciences convergentes (biotechnologies, nanotechnologies, technologie de l’information, neurosciences) pour étendre et englober tout les aspects de nos vies et pénétrés dans le processus biologique de chaque être vivant.

« L’effacement des hypothèses animistes et organiques sur le cosmos signifiait la mort de la nature: l’effet le plus influent de la révolution scientifique. Comme la nature a commencé à être conçu comme une somme de cellules mortes et inactives, poussées par des forces extérieures au lieu d’internes, le cadre mécanique par lui-même put légitimer la manipulation de la nature. En outre, l’ordre mécaniste, étant un cadre conceptuel, a été associée à un système de valeurs basé sur le pouvoir, tout à fait compatible avec les orientations du capitalisme commercial » (C. Merchant, « La mort de la nature »).

En Bolivie, dans une longue marche en défense de la Terre mère les tribus ancestrales ensemble avec les paysans on réussis à arrêter le projet de construction d’une autoroute, qui devait détruire la forêt Amazonienne. Nous ne pouvons pas percevoir la forêt comme un élément essentiel de notre vie sur Terre si nous ne nous sentons pas partie d’elle. Jusqu’à que nous nous sentons partie d’un tout et que nous nous rendons compte que nous sommes seulement une des myriades d’animaux et d’espèces, nous continuerons d’être indifférent devant le massacre de millions d’animaux devenant des objets d’expériences ou des morceaux de viande. Jusqu’à ce que nous croiserons le regard d’un animal à travers les barreaux d’un laboratoire ou d’une ferme, étant transpercé par ce regard dans une rencontre qui est une tangence et une sensation à l’intérieur de notre âme et notre corps, nous éviterons d’ouvrir cette cage, nous continuerons à ne pas s’opposer à tout ceci. Nous ne réalisons pas ce que nous perdons, ce qui est en train de disparaître pour toujours, pas seulement la biodiversité, mais aussi la signification la plus intime de chaque être et de nous-mêmes.

Une empathie que nous ne somme plus capables de ressentir, dans ce processus de déshumanisation et de réification du vivant qui devient des objets, biens, matériaux à donner forme et manipuler, somme d’organes, cellules, gènes, atomes… Une séparation physique, loin de la vue, mais aussi une séparation émotionnelle. Nos yeux rivés sur une image violente peuvent la scruter comme un spot publicitaire, s’habituent à la violence et deviennent indifférent, ou choqué, mais seulement dans la réaction d’un moment qui s’écoule. Une distance qui n’amène aucune conscience véritable des conséquences de ce système d’écocide, sur les origines de chaque nocivité.

La chambre à gaz a transformé le tueur en le rôle d’ « officier sanitaire », a qui la requête a été faite d’introduire quelques « désinfectant chimiques ». Le meurtre et « l’élimination des cadavres » furent définis en tant que « problème médical ». La plupart d’eux n’ont jamais donné d’injections ni introduit de gaz, mais étaient des bureaucrates qui écrivaient et préparaient des projets, ils avaient l’habilité d’exterminer des populations pendant qu’ils étaient assis à leur bureau… Le lien fortuit entre leurs actions et l’extermination pour laquelle « personne n’est directement responsable » n’est pas évidente. Mais chaque pion de l’ensemble est fondamental à la production du résultat final. Voilà comment nos jours les universités, publique et privés, les centres de recherche, les corporations, tout le monde fait sa part.

Je me suis fait transférer à la prison fédérale de Hindelbank dans la section « haute sécurité avec soutien psychologique », c’est en réalité une section psychiatrique même si pas définie comme tel. L’absurde justification de ceci est le « risque d’évasion », le seul motif qu’ils peuvent utiliser pour me mettre dans cette section séparée et scellée, dans cette prison où il n’y a aucun murs autour mais seulement une clôture. À côté de cette section il y a celle de haute sécurité, construite dans les années 70 pour une camarade de la RAF, c’est significatif qu’ensuite elle fut transformée en section pour femmes « dangereuses » avec « de graves problèmes psychiatriques »…

Ne pas exprimer les raisons clairement politiques derrières le « risque d’évasion » est de nier la présence d’une écologiste radicale prisonnière politique. Tout cela peut être résumé par la supposition qu’ « ils ne te répriment pas pour ce que tu as fait ou pas, mais pour qui tu es ». Pour qui nous sommes et ce que nous sommes et ce que nous transmettons avec notre chemin de lutte et notre critique radicale.

Tout comme le tumulte créé autour de notre procès, l’énorme déploiement de sécurité, visant à cacher ce que nous voulions transmettre à l’extérieur de ce tribunal en lisant nos communiqués et la signification de notre procès. Alors, les médias ont parlé « d’éco-terroristes » et non pas de ce qui se prépare dans les laboratoires d’IBM: le monde de demain. Un futur qui est déjà parmi nous.

L’artificiel prendra la place du naturel en un changement tellement profond qui changera notre façon de voir, de ressentir, de percevoir le monde autour de nous, nous-mêmes, nos relations, le sens lui-même d’être humains et des êtres vivants.

En Amérique, mais dans un contexte global, au nom de la sécurité nationale il eu une proposition d’une nouvelle série de lois qui planifient une protection juridique spéciale pour les entreprises impliquées dans l’exploitation animale et la pollution environnementale… elle définie en tant que « organisation terroriste pour le droit des animaux ou pour l’environnement » quelconque association de deux personnes ou plus qui appuient quelconques activités politiques visant l’obstruction ou la prévention d’activités qui impliquent des animaux, ou les ressources naturelles ».

Je participe à la grève de la faim proposée par Marco Camenisch du 20 au 29 janvier contre le Forum économique mondial a Davos. Solidarité à Andy, camarade de Rote Hilfe International, condamné à 17 mois par le tribunal fédéral de Bellinzona dans procès politique qui se voulait un signal d’intimidation à la nouvelle génération de camarades.

En mai était la date de la possible libération conditionnelle de Marco Camenisch, mais elle fut rejetée. Toutes ces années Marco a été actif dans le mouvement avec plusieurs grèves de la faim, avec ses traductions et contributions écrites. Il a toujours été de nos côtés, faisons une grande et forte mobilisation pour qu’il soit libéré en mai!!

Ne laissez pas le monde, avant qu’il soit trop tard nous devons comprendre l’extrême nécessité de s’opposer à l’avancement des biotechnologies et nanotechnologies.

« Tout coule, tout bouge vers un certain point, les êtres vivants ainsi que la roche et les choses soi-disant inanimés tels que l’eau. La neige s’écoule, rapidement et lentement, l’air s’écoule en des inondations majestueuses qui transportent les minéraux et les feuilles, les semences et les spores, les ruisseaux de musiques et de parfums; l’eau s’écoule transportant des pierres, les pierres s’écoule depuis la gueule du volcan, tout comme l’eau des rivières et les animaux se regroupent et de tout il s’agit de l’écoulement, un défilement de jambes, des sauts, l’étalement d’ailes , sur le sol, dans l’air, dans la mer … Et en même temps les étoiles courent dans l’espace poussées par un battement incessant, comme les globules rouges dans le sang de la Nature » (J. Muir, « Mon premier été dans la Sierra »).

mis-à-jour de dernière minute: On m’a dit que je serai transféré à la section normale.

Silvia Guerini

 

About the case of Silvia, Billy & Costa

Posted in Appel, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , on 2011/10/10 by anabraxas

Call for a for heightened campaign against genetic manipulation and the new technologies of control

Taken from 325 #9 (an awesome read!)

On Friday, July 22, anarchists Costas Ragusa, Luca ‘Billy’ Bernasconi, and Silvia Guerini were sentenced at the Federal Criminal Court in Bellinzona, Switzerland, on charges of “conspiracy to commit arson” and “illegal trafficking of explosives” stemming from a thwarted attack on an IBM nanotechnology lab in Rüschlikon, near Zürich.

Ragusa, 34 and a founder of the Italian anarchist group ‘Il Silvestre’, which produces the anti-civilisation magazine ‘Terra Selvaggia’, was sentenced to three years and eight months in prison. He was accused of masterminding the lab attack. Bernasconi, 26 and a resident of Italy, was sentenced to three years and six months in prison, plus 22 days from a prior sentence.

Guerini, 29, was sentenced to three years and four months in prison.

Each of the three sentences will be reduced by one year and three months, which is the amount of time our comrades have spent in pretrial detention. After a trial which was characterised by police-militarisation and repression, the struggle against power in all its forms is not diminished, only strengthened.

A year ago, the beginning of the enormous catastrophe BP-Deep Water-Horizon [in the gulf of Mexico] confirms the principle of techno-industrial society that its technological remedy to the technological disaster will always be worse than the disease that it claims to cure, adding instead to one destruction another greater destruction. In this case, the chemical agent of secret nanotech composition with unknown consequences experimentally sprayed in huge quantities in the marine environment. A secret chemical composition released at high pressure along with sand and water deep underground, thanks to new technologies, gas drilling or oil shale extraction, which is to say, not more of the natural gas in large bubble on the way to depletion, but more of the gas content in a myriad of bubbles contained in the clay-like shale layers. With easily-imagined disastrous consequences such as earthquakes and further chemical pollution in surface water and groundwater. Emblematic is the proliferation of corporate advertising in the media for gas as a green energy that with Fukushima have replaced those for nuclear energy as clean energy…

And images of northern Japan have entered our homes and our cells with all of the impressive force of an unimaginable event.

The indomitability of the natural element lays bare in its entirety the anthropocentric presumption of technological-scientific progress and, along with the lives of thousands of people, swept away in one

afternoon all of the certainties of urban society.

Everywhere around us, science, business and governments have shaped the existent, placing us all in suspension on an artificial self-regulating scaffold that is anything but solid: namely, industrial-technological society.

Over thousands of years of civilization, it is now condensing into its most total and global expression which is multinational capitalism, to whose harmful effects and illusions we are all forced to entrust our lives. With the stupid arrogance that throughout history has marked every dominant power, it cannot afford any questioning of itself and the present into which we are forced. Open to alterations, albeit always false solutions, only if they can reinforce its legitimacy, but that can not continue to reproduce in a continuous spiral whose circles are increasingly asphyxiating shrinking around us. Where the internal bio- and nano-technologies of this spiral that is detrimental to the system itself, are not simple and additional technological developments among many, but are the key technologies with which the whole edifice on which we are deported far away from our natural world is restoring and, inside of the techno-industrial spiral, representing the ring of the chain that goes to close the steel circle of dominion over our life and everything that exists.

Where the profitability-concern of the owners and of the multinational corporations is not so much that the masses mustbecome dominated by material progress, but about the “limits” of this world. Then comes the need to obtain new materials, new materials and substances with new properties, new forms of energy production, new and ‘improved’ plant and animal species, new food applications, industrial and medical applications obtained by the manipulation of life and of matter. Innovations that, as with all the key innovations of civilization, are born out of military needs for imperialist war to the outside and inside the  of conquest, control and exploitation.

War, now more than ever, transcends the military field and has expanded its front, in fact, to every expression of the living and the material from the macro to the nano and even beyond the planet itself.

Thus every productive sector is invested in these technologies, but no longer content with the narrowness of the research labs is transforming–even after it transformed along with space into one deadly and sickening landfill–the entire planet into a laboratory, a new living world–or rather a dying, engineered one.

Not–as the great “greenwashing” campaigns of media terrorism and State want us to believe–to solve social and environ- mental disasters arising from the system, but always and ever to reproduce this system of domination and exploitation with the end of completing once and for all the techno-industrial complex enclosure.

Through this initiative we want to convey a specific revolutionary anarchist environmentalist sentiment, which leads us to confront with interventionist priority biotechnology, nanotechnology and nuclear research as harmful pillars on which the system goes on recomposing itself.

Also and above all, that is why we take this opportunity to call for a renewed fight against genetic engineering and in particular to its continued diffusion, as articulated by the European Food Safety Authority (EFSA) in Parma as a required step in stopping the spread of Genetically Modified Organisms (GMOs) in Europe, which are supported by multinational chemical and agro-food corporations, for the purpose of introducing GM crops.

This too is part–a critical part–of the attempt to extend total and absolute control and domination in all biological processes (such as the social and economic through nanotechnology information technology), reducing the living being to a mere aggregate of genes to shape to the convenience of production.

Struggle that does not pass by delegating to always-complicit experts or politicians, but by organizing initiatives and acting widely to stop this necrology. …

Silvia Guerini

Bezirksgefängnis Zürich

Postfach 1266, CH-8026 Zürich

Switzerland

Luca Bernasconi

Regionalgefängnis Thun

Allmendstr. 34

3600 Thun, Switzerland

Costantino Ragusa

PF 3143

8105 Regensdorf

Switzerland

More info – many languages:

http://www.silviabillycostaliberi.tk

From Switzerland, a contribution to the

hunger strike of May 1-28, 2011.