Archive pour prisons

(Montréal) Manif du Jour de l’an contre les prisons! / New Year’s Eve Noise Demo Against the Prisons!

Posted in Actions, Appel with tags , , , , , , , , , , on 2014/12/26 by anabraxas

We received and retransmit / On a reçu et retransmet…

(NOTE: On a décidé qu’on ne prendrait pas l’initiative de publier un compte-rendu de cette action vu le silence assourdissant régnant ces temps-ci sur la blogosphère anarchiste radicale au Québec et vu aussi qu’on a pas à voir avec les personnes qui l’ont organisé -vous pouvez voir ça comme une sorte de « grève »- quoique si des lecteurs-rices ont un lien ou text à poster dans les commentaires ce serait bienvenu…)

Le 31 décembre à 16 :30 au métro Henri-Bourassa, aux coins Lajeunesse et
Henri-Bourassa (nous allons prendre un bus ensemble).

December 31, 2014 at 4:30pm at Metro Henri-Bourassa on the corner of
Lajeunesse and boulevard Henri-Bourassa (we will be taking a bus together).

Manifestation de la veille du jour de l’an!

Pas de prisons! Pas de centres de détention pour immigrants! Pas de
frontières!

Solidarité avec le combat des détenu(e)s!

C’est Difficile de se battre contre le système carcéral.C’est difficle de
sentir la connexion à travers les énormes murs de béton et les barbelés.
Venez avec nous faire du bruit pour manifester notre solidarité aux
détenu(e)s passant les fêtes en prison.
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Mexique, 5E : Lettre de Fallon

Posted in Uncategorized with tags , , , , , , , on 2014/03/29 by anabraxas

On retransmet les traductions de Sabotagemedia (MERCI!) de la lettre écrite en Espagnol, des mains de Fallon, emprisonnée au « Centre de réinsertion sociale » de Santa-Martha, au Mexique. En solidarité avec elle, et avec Amélie et Carlos. Parce qu’on les aime bien aussi, surtout pour leur rage et leur critique.

Réinsertion. LoL en effet…

Lettre de Fallon

Je veux commencer cette lettre par un gros câlin pour tou-te-s les camarades en fuite, tout-e-s celles et ceux qui se battent pour leur liberté, et tou-te-s celles et ceux qui sont enfermé-e-s et dont ce monde de domination tente d’étouffer la rage. Il n’y a pas une cellule, un mur, une autorité à qui je donne assez de pouvoir pour faire taire ma rage et mon désir de liberté.

Ces sentiments, je les ai depuis que je suis toute petite et maintenant, dans mon cœur et dans ma tête, ils sont plus forts que jamais. Il ne se passe pas un jour sans que je pense à vous, mes ami-e-s.
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Mexique, 5E: Lettre d’Amélie

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , on 2014/03/21 by anabraxas

Publié et traduit sur Sabotagemedia

(English version follows)

23 février 2014, prison de Santa Martha, México, DF

Le soir du 5 janvier dernier, j’ai été arrêtée avec mes compagne.on.s Fallon et Carlos pour avoir supposément attaqué le Secrétariat Fédéral des Communications et Transports de Mexico, ainsi qu’un concessionnaire de voitures Nissan. Des vitres ont été brisées et des cocktails molotov ont été projetés à l’intérieur du ministère, (selon ce que les preuves disent) et dans les voitures neuves du concessionnaire. Les dommages se sont élevés à plus de 70 000 pesos au ministère et de plus de 100 000 pesos au Nissan.

Effectivement, je suis anarchiste et je vis à Montréal, au Canada. J’étais de passage au Mexique, et voilà que mon voyage se prolonge de quelques temps.

Après avoir été arrêtée, on nous a enfermé pendant 96 heures, pour ensuite nous transférer au Centre Fédéral des Arraigo- sans même avoir vu un juge. Nous y avons été séquestré pendant 40 jours. En cellule, 23 heures sur 24, une cigarette par jour, fumée en 10 minutes; 3 repas par jour, mais avec seulement 10 minutes pour manger à chaque fois, sans parler; pas le droit d’avoir de crayon; 9 minutes de téléphone par jour… Bref, c’était l’attente, et il ne se passait rien d’autre que la télé ouverte, du matin au soir, avec les «télé-novelas» mexicaines qui passaient. Une chance que nos ami.e.s nous ont envoyées des livres! Merci, je ne sais pas comment j’aurais survécu sinon.
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Retour vers le primitif

Posted in Réflexions, Reportages with tags , , , , , , , , , , , , , on 2013/04/27 by anabraxas

Traduction de « Back to the Primitive », écrit par Walter Bond, emprisonné pour encore huit ans, en Illinois, pour s’être attaqué à des industries meurtrières d’animaux.

La civilisation est complexe. Ça envahit nos interactions sociales, biaise nos désirs et nous sépare du monde naturel. La civilisation industrielle et la haute technologie exacerbe les divisions et approfondit toujours plus loin les séparations. L’industrie, la consommation et la production sont des fléaux pour l’environnement, les destructeurs de forêts, la cause d’une névrose inédite et abrite la même mentalité qui a permis aux Nazis d’être dirigeants de camps de la mort le jour et pères de famille le soir (ou permet à des chercheurs de mutiler des animaux à mort pour ensuite retourner à la maison pour prendre soin de leur chat).


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Manif de bruit du Nouvel an – New Year’s Eve Noise Demo

Posted in Actions, Appel with tags , , , , , on 2012/12/20 by anabraxas

Quand: Le 31 décembre 2012 à 14h
Où: Métro Henri-Bourassa, coin Lajeunesse et Henri-Bourassa

When: December 31, 2012 at 2pm
Where: Metro Henri-Bourassa, corner of Lajeunesse and Henri-Bourassa

Le 31 décembre 2012, à la veille du nouvel an, nous marcherons jusqu’aux prisons de Tanguay et Bordeaux, dans le nord de l’ile de Montréal, à partir du métro Henri-Bourassa. En poursuivant la tradition, nous irons souhaiter la bonne année à celle et ceux qui sont enfermés derrière les barreaux.

Les prisons ont été créées pour isoler les gens de leurs communautés. Les manifestations de bruit aux prisons sont les preuves matérielles de la lutte contre la répression et l’isolement. Elle permet la création de liens entre les prisonnier.es et les personnes « en liberté », qui partagent tous deux leurs oppositions féroces aux barreaux, aux gardes et au monde qui en a besoin.

Durant ces dernières années, les contextes de la grève étudiante et du G-20 nous on rapproché un peu plus de cette réalité. Pendant la grève, certain.es de nos ami.es ont passé du temps entre les murs des prisons de Tanguay et de Rivière-des-Prairies avant d’être libérés avec des conditions extrêmes de couvre-feu, de non-association et d’exiles en attente de leurs procès. Dans le contexte du G-20, plusieurs ami.es accusé.es de conspiration, de méfaits ou autres, ont aussi passé plusieurs mois en prison. Plusieurs procès restent à venir.

Au cours des dernières années, le gouvernement s’est chargé d’élargir le système carcéral. Un budget estimé à 4 millions de dollars est présentement dépensé dans la construction de 22 nouvelles prisons et dans l’agrandissement d’établissements carcéraux déjà existants à travers le pays. Le projet équivaut à environ 9500 nouveaux lits pour les détenu.es. Dans la même ligné, de nouveaux projets de loi ont été adoptés, tels les projets de lois C-10 et C-38. Alors que l’objectif global du projet de loi C-10 vise à mettre plus de gens en prison pour plus longtemps, le projet de loi C-31 assure la détention obligatoire, la perte du droit de demander la résidence permanente pendant au moins 5 ans et la perte du droit de parrainer sa famille pour les réfugié.es qui sont accusé.es  d’avoir « traversé la frontière illégalement ». Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour aller crier aux murs des prisons.

Venez nous rejoindre lundi le 31 décembre à 14h, au métro Henri-Bourassa, au coin des rues Lajeunesse et boul. Henri-Bourassa. Habillez-vous chaudement, amenez de quoi faire du bruit, des sifflets, des bannières, des feux d’artifices. Nous irons visiter à pied la prison provinciale pour femme de Tanguay et la prison provinciale pour homme de Bordeaux.

Parce que personne n’est libre jusqu’à ce que nous le soyons toutes et tous. Dedans comme dehors, révoltons-nous!

***

On December 31, 2012, New Year’s Eve, there will be a demonstration heading to the prisons, Tanguay and Bordeaux, in the north part of the island of Montreal, near metro Henri-Bourassa. Carrying on a tradition from around the world, we will go wish a happy new year to those who are being held behind bars.

Prisons were created to isolate people from their communities. Noise demonstrations at prisons are a material way to fight against repression and isolation. Noise demos permit the creation of links between prisoners and people on the outside, who can together share their opposition to the bars, the guards and the world that needs them.

In the last few years, the student strike and the G20 brought some of us a bit closer to this reality. During the strike, some of our friends spent time behind the walls of the Tanguay Prison for Women and the Riviere-des-Praries Prison for Men before being released with extreme conditions including curfews, non-association and exile to wait for their trial. In the wake of the G20, friends who were charged with conspiracy, mischief, etc, also spent many months in prison. We know there are more trials coming.

In the last few years, the government has been busy expanding the prison system. They are currently spending an estimated $4 million dollars constructing 22 new prisons and expanding many existing prisons across the country. The project adds up to about 9,500 new beds for prisoners. In the same vein, new laws are being passed, like C-10 and C-38. Bill C-10’s overall goal is to to put more people in prison for longer and Bill C-31 ensures mandatory detention, loss of the right to apply for permanent residency for at least 5 years and loss of the right to sponsor one’s family for refugees who are charged with “crossing the border irregularly”. It’s never been a better time to go yell at the walls of a prison.

So come join us on December 31, 2012 at 2pm at Metro Henri-Bourassa on the corner of Lajeunesse and boulevard Henri-Bourassa. Dress warm; bring something to make some noise, whistles, pots and pans, banners, fireworks. We are going by foot to the provincial prison for women, Tanguay and the provincial prison for men, Bordeaux.

Because no one is free until we are all free. Inside as well as out, let’s revolt!

Source

1er au 10 août 2012 – Appel pour des actions de propagande contre la répression

Posted in Actions, Appel with tags , , , , , , , , , , , , on 2012/07/28 by anabraxas

De Contra Info

Nous lançons un appel pour dix jours d’actions de propagande dans autant d’endroits possibles avec pour but de promouvoir des luttes plus ou moins connues, ou même complètement inconnues pour beaucoup. Les individus et/ou groupes qui souhaitent se joindre à ces dix jours d’actions choisiront la thématique et les moyens en accord avec leurs critères et dynamiques propres pour le renforcement de la solidarité internationale et réciproque entre les opprimé(e)s.

Nous suggérons surtout de prendre les rues, de peindre des slogans et d’accrocher des banderoles en solidarité avec les affaires dont nous pensons qu’il est important de faire entendre la voix. Nous l’avons fait à Athènes les derniers mois et vous l’avez sûrement fait aussi en plusieurs occasions. Malgré tout nous avons besoin de faire un pas en avant et de porter de telles actions simultanément à un niveau européen et, nous l’espérons, au-delà. Certains d’entre nous sont en Angleterre, Allemagne, France, Espagne, Serbie, Portugal, Grèce mais aussi en Amérique, par conséquent nous pouvons faire d’une simple action quelque chose de beau. Pour ceux qui se sentent seul(e)s là où ils vivent cela peut sembler ardu… Mais tout ce dont vous avez besoin c’est un drap, de la peinture ou une bombe et un site propice. Où que vous soyez, appelez vos ami(e)s et diffusez le mot.

Du 1er au 10 août nous pouvons accrocher des banderoles, coller des affiches et des flyers, écrire des slogans sur les murs, ou porter toute autre action qui encouragera la diffusion du discours anarchiste/libertaire au-delà des frontières du langage étatique. Nous sommes donc dans l’attente de recevoir et disséminer des photos et/ou des matériaux écrits des actions de camarades, où qu’ils-elles soient.

Début août nous coordonnerons nos efforts et lèverons nos têtes haut contre la répression et la société des prisons, contre les États et leurs frontières, contre le Capital et ses profits. Nous pouvons être nombreux-euses; nous pouvons être partout.

Vers une guérilla de l’information…
Réseau de traduction et de contre-information Contrainfo.espiv.net

Déclaration de Mandy, prisonnière du G20 de Toronto

Posted in Appel, Réflexions, Reportages with tags , , , , , , on 2012/02/05 by anabraxas

Traduction de la déclaration de Mandy Hiscocks, accusée de « conseil pour perpétrer un méfait, avant sa sentence en Janvier 2012. Peine d’emprisonnement: 16 mois (a partir de fin Janvier). Premier d’une série de traductions des déclarations des prisonniers du G20 face à l’Etat…

De Conspire to Resist

La dernière année et demi a été fort intéressante, et c’est peu dire. C’est certainement pas comment, ou quand, je m’attendais que ça finisse. Dans son élocution d’ouverture de la première journée de notre enquête préliminaire, le Procureur de la Couronne Jason Miller a déclaré que:

« Ce procès est à propos d’une étrange vérité. »

C’est peut-être le seul point sur lequel il a eu raison jusqu’à maintenant.

La vérité étant que les chefs du Sommet du G20 sont venus à Toronto en Juin 2010 pour discuter comment rendre leurs riches encore plus riches et les pauvres de la planète encore plus pauvres, et qui a été emprisonné? Plus de 1100 personnes qui sont venues pour dire qu’elles ne pensent pas que ce soit une bien bonne chose. Ces gens ont été battus par des flics anti-émeute alors que les soi-disant « chefs » se goinfraient de bouffe dispendieuse à une réunion dispendieuse entourée d’une clôture de sécurité offensive.

Durant aussi longtemps qu’un an et demi, jusqu’à cette fin de semaine, les agents doubles ont exploité puis trahi la gentillesse et la confiance de milieux cohésifs de militant(e)s dévoué(e)s et d’organisateurs(trices), certaines des meilleures personnes que j’ai eu le privilège d’avoir comme amis et alliés. Relations, projets et communautés ont été déchirées par deux de ces agents, particulièrement, mais devinez qui l’État jugera comme dangereux!

Puis il y a eu toute cette affaire de crime de la pensée. «Conspiration»? Sérieusement? L’idée que de parler de manifestations, faire des brainstorming et discuter des possibilités en tant que groupe puisse mener à des charges criminelles est une vérité étrange aussi.

Mais le fait est que l’État peut le faire, qu’ils l’ont fait, et ils vont s’en tirer avec ça.

Il est temps qu’on se débarasse tous-tes des croyances rampantes que les gouvernements s’occuppent de nous, comme de l’idée naïve que les flics  pourraient parfois être nos amis d’un jour. Si vous résistez, ils veulent vous écraser, et ils ont beaucoup de ressources d’État à leur disposition. Nous devons être prêtes. Le plus fort on devient -et on le devient- le plus ils s’inquiètent. Et des gens inquiets avec du pouvoir sont dangereux.

Nous devons nous tenir ensemble. Ce que nous avons c’est notre ruse, et ce que nous avons besoin c’est de l’équité et de la justice. Notre vaste gamme d’expériences et de compétences, notre amour pour chacun(e) et pour la Terre, et notre solidarité, c’est plus même qu’il ne faut. Durant la dernière année et demi, dans ses méthodes violentes et coercitives, a tenté de me tenir à distance de mon militantisme comme des gens que j’aime. Je suis contente de dire que ça n’a pas marché! En fait, leur plan a complètement été ruiné. La manière par laquelle nous avons contesté ses accusations en tant que groupe déterminé à se soutenir mutuellement a été tellement encourageant, et le support que j’ai reçu à travers tout ce processus m’a montré hors de tout doute que nous, collectivement, sommes une force à craindre. Je ne me suis pas sentie aussi forte depuis longtemps, et ne suis pas inquiète par rapport au temps que je vais passer en prison, parce que je sais que je peux me fier à vous. En fait je le vois comme une opportunité d’apprendre sur le système carcéral de l’intérieur, et espère est capable de partager ce que j’ai appris avec ceux-celles parmi vous qui n’y ont jamais été.

Mon verdict est prévu pour le 13 janviers, or je passerai les prochains quelques mois à venir à mettre ma vie dans un contenant, emballant les bouts qui dépassent et disant mes au-revoirs.

Je serai de retour assez tôt, j’espère que vous allez m’écrire, et me garder à jour avec toutes les choses fascinantes qui se passent à l’extérieur pour que je puisse y prendre part dans un an et quelques. Rappelez-vous quand même que les gardes vont lire vos lettres, or sentez-vous libres de les éduquer mais prenez soin d’évitez que ça vous foute dans le pétrin. En retour je vais écrire sur comment c’est en prison, et fera de mon mieux pour me rendre utile de l’intérieur. Qui sait, peut-être on peut même collaborer ensemble!

Dernière chose. Les 17 d’entre nous ont pris la décision de faire une entente basée, entre autres choses, sur beaucoup de spéculation sur comment ça peut affecter nos milieux et l’organisation future. J’espère avoir pris la bonne décisionn… le temps le dira. D’une façon comme d’une autre j’espère que les gens vont en parler, en débattre, critiquer et apprendre de cela, et si vous le faites j’espères que vous trouverez une façon de m’impliquer dans ces discussions.

Solidairement,

Mandy

Amanda Hiscocks
Vanier Centre for Women
655 Martin Street
Box 1040
Milton, ON
L9T 5E6

Blogue de Mandy, avec ses nouvelles de prison

Lettre de Luciano Tortuga, aux coeurs indomptables

Posted in Actions, Appel, Réflexions with tags , , , , , on 2012/01/14 by anabraxas

Traduction du récent message de Luciano Tortuga, écrit d’entre les murs de la prison Santiago 1, déjà traduit en anglais des mains de ses camarades $hiliens

textes originaux: War on Society (anglais) et Liberacion Total (espagnol)

Avant-propos du groupe des ami(e)s et amoureux(euses) de Tortuga:

Publier cette lettre, à ce moment-ci, pourrait vouloir dire une punition infernale pour notre club, mais l’urgence de rapporter, de sa douce sauvagerie, ce qu’il ressent et le motive est une raison suffisante pour comprendre ses désirs.

Laissons-nous approprier ses mots pour nous-mêmes. Laissons-nous recréer, comme tant de fois, la complicité avec les persécuté(e)s et les incarcéré(e)s à l’intérieur comme à l’extérieur de ces maudites prisons!!!

Laissons-nous nous comprendre en se regardant et nous y reconnaissant simplement : Nous sommes anarchistes, insurgés, informels, nihilistes, ennemis de toute autorité. De toute maudite autorité.

Parce que nous n’avons pas le temps de se reposer quand ils nous empêchent de nous sentir libres.

1er Janvier 2012, Santiago, $hile.

7 mois depuis que l’attaque a échoué

Lettre à tous les cœurs indomptables

Ça m’est difficile de commencer d’écrire avec tout ce que j’ai à communiquer, et encore plus à retenir secret; le silence est devenu un grand allié pour moi, et pas en vain, alors que mes ennemis s’attendent de moi que je communique, m’explique à travers mes idées, pour justifier mon action illégale, pour qu’ils puisse y appliquer la loi anti-terroriste et m’enterrer, même dans les conditions où je me trouve, ils veulent un trophée de guerre, un jeune estropié, emprisonné pour ne pas s’être piégé lui-même dans le confort d’une révolution se faisant selon les termes de la rectitude politique. L’ambition du Pouvoir dans mon procès est pour la señora du foyer de dire à son petit rebelle que c’est de cette façon que les idéalistes rencontrent leur fin, ceux qui osent rêver, ou seulement penser. Que ce qui commence par la typique rébellion de la jeunesse peut finir avec de terribles conséquences si ça devient incontrôlé -de justifier ainsi par mon exemple le système carcéral, la répression « pour le bien de nos enfants et pour l’avenir ».

Je sais que c’est ce que le Pouvoir veut, ou au moins espère obtenir, que d’une façon ou d’une autre je sois exposé au public, or j’ai préféré le silence. Je pense que dans de tels moments c’est préférable que d’autres parlent pour moi -mes camarades, connus ou non- comme dans ces interminables attaques pour la libération animale, l’un(e) prend parole pour ceux et celles qui ne le peuvent, je crois que maintenant la même chose devrait être reproduite, car je crois sincèrement que d’autres camarades, même de différents endroits du monde, l’ont fait et ça a eu des résultats splendides, pas juste pour tout ce qui concerne mon moral, mais aussi pour la solidarité, que je pourrais représenter comme la première pièce d’une longue rangée de dominos, dans laquelle quelqu’un(e) pousse le premier, un(e) deuxième pousse le troisième et ainsi de suite, où mon moral aussi en vient à être une pièce de ce domino, où il y a du dommage à faire au système en brisant avec sa logique autoritaire, l’estime que notre action génère, autant au niveau individuel que collectif, et représentant aussi un autre front dans le conflit avec la réalité. Et quelqu’un-e pourrait passer des jours à compter tous les différents effets qu’une action de solidarité peut avoir.

Néanmoins, pour autant que mes ennemis voudraient que je communique, je sais que plusieurs camarades l’ont aussi espéré, et sachez que je suis au courant et suis désolé que vous ayez passé plusieurs mois dans l’incertitude dans ne recevoir de nouvelles de moi, je regrette profondément de n’avoir pu communiquer dans ces circonstances, surtout alors que j’étais celui qui a toujours poussé l’idée que la solidarité ça doit être réciproque, et croyez-moi que plus que tout autre j’ai regretté de n’avoir pu agir plus tôt; j’ai senti me trahir moi-même en restant silencieux. « Est-ce que ça le rend inconfortable que nous agissions en solidarité pour lui? » ai-je spéculé de que vous avez interprété de mon silence. Mais j’ai une belle petite fille qui a besoin de son papa, et je ne peux la trahir elle-aussi. Elle m’a incité à garder le silence, mes idéaux au dialogue, et vous -camarades de toujours- à un point entre les deux.

Je n’aime pas écrire sans penser à quoi je veux convier ni sans être sûr d’être pleinement compris. Pour écrire quelque chose sur ma situation mérite une profonde réflexion: ça en vaut-il la peine? Car dans mon cas, différemment de la majorité des procès politiques qui sont le plus souvent des coups montés, dans mon cas c’est prouvé; car j’ai réellement apporté une bombe au matin du 1er Juin avec comme cible la succursale bancaire située au coin de l’avenue Vicuña Mackenna et Victoria, au centre-ville de Santiago.

Pour ma part, j’ai voulu dire à tout le monde pourquoi l’attaque a échoué. Et comment je pourrais prendre parole sans ne parler de quelque chose de si important? Ou même, pourquoi cette banque? De politiser une attaque anti-capitaliste n’est pas seulement de promouvoir la violence, mais aussi de me mettre une laisse au cou, et pour ça, JAMAIS! Car aussi longtemps que je suis en vie j’entends continuer de lutter, et ça n’as pas d’importance que j’aie perdu quelques doigts, une main, mon ouïe ou ma vision, je vais continuer d’aller de l’avant à tout prix, et c’est ce que mes ennemis doivent savoir autant que mes camarades!

Alors vous me demandez de briser hors de l’isolation, de cet ermitage qui m’entoure; or je postule que je devrais plutôt avoir honte de communiquer, de le faire simplement, à quoi vous répondrez avec un coup sur ma conscience : « Et tes camarades? » Pensez-vous que communiquer avec vous m’est banal et trivial? C’est vrai que je n’ai pas à tout cracher ce qui est arrivé durant cette nuit, je crois que dans le futur il y aura un temps pour ça…

Or vous voulez savoir ce qui advient de moi? Bien, je vais continuer de me battre pour vivre, et de vivre pour me battre, jusqu’à ce que je sois libre et sauvage encore, je ne me prendrai pas au piège en croyant que je suis moins sauvage parce que je respire artificiellement ou non, parce que je crois que c’est dans une situation comme celle-ci que l’instinct humain le plus bestial fleurit: l’instinct de survie. Je ne vais pas faire allusion à aucun-e en particulier, car je sais que plusieurs camarades désirent que je meurs pour mon bien, mais ici je veux livrer une leçon pour tous et toutes; que quelqu’un(e) ne peut désirer que la mort d’un camarade le libère de son corps -à moins bien-sûr que ce soit ce qu’il désire- mais si c’était le cas, cette personne chercherait à mettre fin à la vie de ce camarade, sans générer une poursuite judiciaire (pour homicide) de la part d’une tierce partie. Car qu’est-ce qui arriverait si ces «fais-moi une faveur» me tueraient? Qui sont-ils pour s’appeler mes camarades, à juger pour moi de si ça en vaut, ou non, toute la souffrance de continuer de vivre? Le seul capable de prendre une telle décision est l’individu lui-même, car lui/elle seul(e) sais ce qu’il/elle désire. Et je désire particulièrement de continuer de vivre… pour pouvoir continuer de lutter.

D’un autre côté, je veux que vous sachiez que j’apprécie chacune des actions de solidarité que vous avez faite pour moi, ces bannières accrochées dans différents endroits à travers le monde, ou ces messages qui portent le même «  »solidarios » se rendant d’une façon ou d’une autre jusqu’à mes oreilles, chaque pamphlet, chaque bulletin de contre-info, chaque espace de vos vies que vous avez dédié à moi je les garde comme des trésors. Sachez que j’ai été au courant sur tout, que dans ce monde il n’y a pas de mots pour mes sentiments de gratitude, car chaque bombe, chaque incendie organisé en mon nom reste gravé dans ma tête. Je ne peux oublié la valeur de mes camarades Mexicains, les insubordonnés qui se sont fait mes camarades en Grèce; je veux embrasser les sauvages de Bolivie et des États-Unis, saluer affectueusement les rebel(le)s d’Espagne et l’Italie, les libertarixs d’Argentine, pour ne pas oublier les iconoclastes d’Indonésie. Force, camarades! Aux anonymes de la ALF et ELF de Russie et ailleurs dans le monde. Aux camarades emprisonnés-es à travers le monde, j’envoie toute mon attention de ces lettres humbles, à la camarade Tamara, prisonnière au Mexique, à Gabriel Pompo Da Silva, prisonnier en Espagne, à Marco Camenish, prisonnier en Suisse, et aux toujours dignifiés camarades des Cellulles de Feu, comment j’envie votre courage. Et bien-sûr, à mes camarades du territoire dominé par l’État du $hili, à vous que j’ai connu en personne, sachez que je vous porte dans mon cœur partout où je vais. Je n’ai jamais été séparé de vous parce que je vous porte dans mon sourire; je sais que dans une seule lettre je ne pourrais remercier tous et chacun(e)s pour leurs actions, j’espère que c’est entendu que je ne veux exclure personne, les formes par lesquelles vous avez montré de la solidarité envers moi sont aussi multiples et diverses que cette lutte, des actions illégales à des appels téléphoniques, messages sur Internet, et chansons libertaires; et finalement je veux que vous sachiez, chacun-e de vous rebelles solidaires que ce fou de la liberté ne va JAMAIS, jamais vous oublier, vous avez été connus pour être aussi grands que des grattes-ciels et pour frapper là où ça fait mal, et par-dessus tout, vous avez fait briller les étoiles par votre courage, et c’est quelque chose qu’il vaut la peine d’imiter.

J’aimerais que vous sachiez ce que la solidarité a créé pour moi en ces jours où plus rien ne faisait du sens, quand d’apprendre à refaire ma vie ne faisait pas le moindre sens, car vous saviez que j’étais mal en point. Ce qui m’est arrivé, je le souhaiterais à bien peu de gens, car ce fut horrible – et dans la plus profonde noirceur sont apparus de petits gestes qui m’ont poussé à ne pas lâcher. Comment pourrais-je trahir ceux qui risquent leurs vies pour m’envoyer des encouragements? Et j’ai appris à conquérir la vie à nouveau; vous ne saurez jamais à quel point vous avez été importants. Maintenant je me trouve à être plus fort que jamais; la prison, loin de m’intimider, m’a endurci ces derniers temps. La vie est paradoxale, parce que j’ai toujours dit que le fait d’avoir des camarades en prison ne devrait jamais être une raison pour avoir peur, qu’au contraire ce devrait être une cause pour le bout de tissu dans une bouteille d’essence, pour la mèche dans une charge explosive ou incendiaire, pour le sourire dans le cœur d’insurgé(e)s après chaque jour d’attaque; ça, j’y ai cru auparavant et y croit toujours, et maintenant je suis se trouve à être le prisonnier, or si mes ennemis ne réussissent pas à m’intimider quand je me trouve entre leurs griffes, ce sera aussi difficile pour eux de le faire avec mes camarades.

Je veux confronter la prison de la même façon que je confronte la société, avec dignité et bonheur, jamais de façon soumise, pour, comme dit déjà, de rendre la prison combative. Je vous dit que je suis dans la section médicale de la prison Santiago 1, où il y règne un régime similaire à celui du module le plus sécurisé d’une prison à sécurité maximum, mais sans cour extérieure, sans radio, sans télé, avec une visite par semaine de pas plus de deux personnes et le risque d’attraper les maladies d’autres prisonniers; la pièce est partagée et plus grande qu’une cellule -par ici ils appellent ça la prison des fous- parce que de passer trop de temps ici est assez pour te rendre fou, quoique que je suis de la croyance que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, comme ils disent par ici: «nous, les fous, sont ceux qui font les rêves les plus beaux».

Je vous dit que je fais beaucoup d’exercices pour récupérer les muscles que j’ai perdu, je chante beaucoup, en particulier les chansons que personne n’aime, j’écris des lettres à ma petite fille à chaque semaine, parfois quand je partage ma cellule avec un autre je joue aux échecs ou on parle, généralement la prison s’occuppe de moi et m’aide beaucoup en ce sens. Je suis régulièrement mon traitement de réhabilitation et essaie de m’encourager quand il n’y a que des bribes d’information à parvenir du dehors; aussi je me suis proposé plusieurs projets à moi-même, dont certains sur lesquels je travaille déjà, et les autres pour quand j’aurai fini ma sentence.

Je pense qu’un rebelle devient un guerrier quand il est capable de se relever encore plus fort que lorsqu’il est tombé, quelqu’un qui peut regarder la réalité même s’il a tout à perdre. Un guerrier n’a pas nécessairement à savoir comment faire une bombe ou en avoir une, ou de maîtriser des techniques de camouflage, ce sont des choses que l’on apprend par addition. Les guerriers sont dangereux par leurs idées et principes à cause qu’ils envisagent toutes les voies vers les conséquences finales, restant toujours fermes et prompts, parce qu’ils ne vont pas trahir eux-mêmes ou leurs camarades, parce qu’ils sont toujours conscients, parce qu’ils ne se laissent pas embarquer par des rumeurs ou des tromperies, parce que quand ils ont des problèmes ils les confrontent, s’ils ressentent de la souffrance ils pleurent, et s’ils sont joyeux ils rient; parce qu’ils savent comment vivre une vie pleinement; or ce ne sera donc jamais pacifique – car ils sont de vrais guerriers; maintenant dans cette guerre il y a plusieurs occasions joyeuses, mais il y a aussi des moment d’amertume, parce qu’il s’agit d’une guerre, pas d’une phase juvénile, et de confronter le système de domination en utilisant ces conclusions peut amener peut amener des conséquences désastreuses que nous devrions connaître dès le départ, parce qu’une erreur, une bref manque d’attention peut tout chambarde. Je l’ai toujours dit et compris, alors j’ai agi en accord avec les termes que j’ai utilisé.

Concernant mes blessures, elles ont toutes guéri, malheureusement les marques vont toujours rester, mais je les porterai avec la même fierté que mes tatous, parce qu’ils sont la meilleure évidence que je suis convaincu de mes idéaux – comment ne pourrais-je l’être? J’ai porté cette bombe avec des rêves et des espoirs, et ceux-ci demeurent intacts.

De l’autre côté, je regrette ne pas être capable de continuer de participer aux projets dans lesquels j’étais, en comprenant que pour moi, personne n’y avait plus de valeur que d’autres, tous et chacuns-es y mettant une contribution à la guerre sociale, et souhaite que ces projets n’aillent pas à la dérive parce que je ne suis plus là. Au contraire, ça devrait être une raison d’aller de l’avant. Je sais que je ne suis pas absous de critiques, car si j’ai fait ma part à ces rêves, j’aurais dû par contre agir non avec 100%, mais 150% d’attention.

Je suis certain que mon exemple va conclure un chapitre de plus et que les nouveaux comme pas-si-nouveaux combattants vont savoir comment récupérer ce qu’il y a de positif dans tout ça, car la lutte continue et il y a trop de cœurs qui ne trouvent pas leur place dans ce monde autoritaire et veulent ouvrir un sentier. Parce que nous l’avons fait dans le passé nous savons comment le fait encore dans le présent. Personnellement je vois un bon équilibre dans les luttes anti-autoritaires dans le monde, l’une ou l’autre diminue mais généralement le pronostic regarde bien.

Mais pour autant que la lutte avance, la répression avancera elle aussi, et mon cas sera utilisé pour rouvrir le coup monté de « l’Affaire des bombes », or je fais la suggestion d’être alertes, jamais à l’inaction mais plutôt la précaution, car mon auto-critique peut être appliquée par tous, l’idée est de la partager. Pas que je dise cela avec certitude; c’est de la spéculation. Peut-être ne vont-ils pas tenter de piéger plus de gens, par peur de s’exposer au ridicule une fois de plus, ou peut-être vont-ils foutre dans les toilettes tout ce sur quoi mes accusations reposent, or l’appel est pour être éveillés, avec tous ces cinq sens, dans les rues.

Pour finir je veux dédier quelques dernières lignes à la personne avec qui j’ai voyagé aux premières heures de ce 1er Juin. Hermanx (petit(e) frère/soeur), je sais que mon accident doit t’avoir marqué. Peut-être as-tu passé des nuits sans dormir, dans l’incertitude de la vie quotidienne, « Vont-ils apprendre que c’était moi? Vont-ils me remarquer? Vais-je me réveiller demain ou mourir dans mon sommeil? Vais-je être trahi-e? » Je me souviens d’une fois où je t’ai dis que malgré ma haine profonde envers cette ordure qui a poignardé sa compañera, je croyais comprendre que si on se trouverait dans une situation similaire, de voir si nous sommes aussi forts qu’on le dit, car j’ai toujours cru que la trahison est un ennemi intérieur. Et maintenant je peux te dire que ce petit homme n’a pas de couilles! Je me rappelle aussi qu’avant de partir dans les rues cette nuit-là, je t’ai dit que j’y allais sans ma Kabbalah, une chose purement insignifiante, quelque chose que je croyais me porter chance. Tu m’as dit que c’était cinglé de croire en des choses comme ça, et par chance j’ai amené mon autre amulette. Je suis encore en vie et maintenant on peut rire de toutes ces absurdités. Hermanx, je veux que tu saches que même si je n’aurais jamais imaginé ces choses horribles qui ont joué avec ton cœur et ton esprit, je continue d’être la même petite tortue qui pue des pieds et qui dort par terre, et je ne vais jamais avoir à te reprocher quoi que ce soit, parce que cette nuit-là, c’était mon tour, tout comme par les fois passées où ça a été ton tour, et si quelque chose arrive, la deuxième personne s’enfuit, tel qu’on s’est entendu et tel que ça devait se passer. Parce que malgré que tu pourrais t’être plusieurs senti-e comme un-e traître, tu ne l’es pas. Dans cette guerre où on s’est engagé, il n’y a pas de mots pour nous comprendre. C’est possible que je ne te vois plus jamais, et si c’est le cas, bonne chance dans tout ce qui arrivera.

Je l’ai dit une fois et le dis encore avec fierté: Jamais vaincu, jamais repentant!

D’ici j’envoie ma chaude accolade aux gens qui marchent dans la clandestinité.

Avec Mauri présent dans ma mémoire!

Prisonniers de guerre, dans la rue!

Contre toute autorité!

En marche vers le néant créatif!

traduit par Anabraxas

(amour et respect pour le guerrier « Tortue »!)

Posté ici plus tôt: Solidarité active pour Luciano, pour que les actions se répandent.

La ALF coupe les clôtures d’une ferme d’élans

Posted in Actions, Appel, Reportages with tags , , , , , on 2011/09/08 by anabraxas

(Original English version:  Elk Farm Fences Cut)

Communiqué de la ALF pour leur libération d’élans, en Oregon:

« La nuit du 29 Août, une petite bande de libérateurs d’animaux s’est faufilée silencieusement sur

la propriété de Damascus Elk Farm, située au 23255 SE Highway 212 à Clackamas, Oregon. Cette ferme élève des douzaines d’élans « Roosevelt » en vue de leur massacre pour le commerce. Une fois rendus aux enclos retenant les élans captifs, des ciseaux à fer furent utilisés pour découper avec succès le grillage d’un enclos.

Malheureusement, dû à un contretemps nous avons écourté notre attaque, laissant derrière les autres enclos que nous voulions démanteler. Le nombre total d’animaux à s’être évadé est inconnu, mais l’intention de notre action doit être clairement comprise : pour directement prévenir contre la violence inhérente à l’élevage animal et pour libérer des animaux conscients vers leur habitat naturel.

À travers le pays il y a des milliers de cerfs retenus captifs sur des fermes d’élevage, attendant d’être remis en liberté dans la nature. Ces actes de libération comportent généralement peu de risque et sont susceptibles de sauver la vie d’animaux, alors que les fermes de cervidés ont peu ou pas de mesures de sécurité et la petite taille de cette industrie rend ces fermes particulièrement vulnérables au sabotage.

Avec cette action nous avons tenté de retirer la seule barrière entre ces créatures et la possibilité d’une nouvelle vie pour eux dans la liberté. Chaînon après chaînon, ces barrières seront démantelées dans notre société pour créer une nouvelle éthique de liberté et de responsabilité. Assistez-nous dans cette lutte pour la libération, ou bien vous demeurerez dans le côté obscur de l’Histoire.

Pour tous ceux-celles emprisonné-es.

– Animal Liberation Front »