On traduit et retransmet ce texte d’ici… en support à une critique qui semble perdre de son emprise dans une réalité d’aplatissement social et de militantisme de Fesse-bouc. D’un spectacle-choc à un autre, d’un meurtre policier commandité par les tribunaux à un autre, ce qu’il y a comme résultat politique envisageable au bout de l’attentat-spectacle du 22 octobre, c’est un nouveau cadre politico-légal donnant pleins pouvoirs à l’espionnage domestique par la police secrète, et la violence politique et l’emprisonnement profitable par les flics, maintenant sur seules suspictions et allégations sans fondement.
Archive pour État policier
Hamilton, Kanada: Deuil public et logique de guerre
Posted in Appel, Réflexions, Reportages with tags attaque terroriste, État Islamique, État policier, Canada, CBC, CSIS, dérive totalitaire, false flag, fascisme, François Hollande, guerre, Hamilton, Harper, Iraq, ISIS, Kobane, Kurdes, Nathan Frank Cirillo, nationalisme, Ottawa, propagande, Radio-Canada, SCRS, Syrie, tuerie 22 octobre on 2014/11/02 by anabraxasLa survie est un acte de défiance
Posted in Réflexions, Reportages with tags État policier, complexe carcéral, feu aux prisons, lettres prisonniers, Ohio, révolte prison, sabotage, Sean Swain, solidarité, USA on 2014/09/15 by anabraxasUne entrevue avec Sean Swain
Prisoner Letters a publié sa seconde entrevue, où le prisonnier anarchiste Sean Swain parle d’isolement solitaire, du travail en prison et d’autres thèmes. C’est une traduction intégrale, et l’originale de l’entrevue en anglais peut être lue ICI.
(A): Hé Sean, ici ton-ta copain-e. Tu voudrais commencer en parlant un peu de ton histoire (quel âge tu as, comment c’était pour toi de grandir, tes intérêts)?
Sean: J’ai grandi dans une banlieue de Detroit, Michigan. Anchorville. Ça existe plus maintenant. Ça a été annexé, divisé entre deux cantons ou quelque chose. J’ai vécu dans un parc de roulottes entouré par un boisé, et puis quand j’y suis retourné à la fin des années ‘80, tous les arbres étaient disparus.
C’est comme si mon enfance avait été annexée et sectionnée. Comme si la Matrice efface occasionellement nos histoires, nos passés, tout ce qui nous ancre à un lieu ou un temps.
La résistance Mapuche met le feu à des hélicos de capitalistes
Posted in Actions, Reportages with tags anti-développement, État corporatiste, État policier, brûlés, capitalisme, Chili, exploitation, hélicos, Mapuche, oligarchie, résistance autochtone, Wallmapu on 2014/01/06 by anabraxasOn traduit et retransmet…
31 décembre 2013
Ce qui ne peut qu’être décrit comme un geste de défiance envers l’État de Siège imposé par l’État Chilien a été commis en ce matin du 31 décembre, contre l’occupation Chilienne et son pillage capitaliste dans la province de Malleco.
Les événements ont eu lieu près du village de Angol, à une courte distance d’un poste de police. Ça a impliqué la complète incinération d’un hélicoptère appartenant à Mininco Forestry Inc, et des dommages partiels à un autre.
Les événements se sont aussi soldé avec un présumé assaut contre un officier de police, après qu’il se soit fait amadouer par les « assaillants », selon divers reportages des médias.
Par un samedi soir, il y a cinq ans..
Posted in Appel, Réflexions with tags Alexandros Grigoropoulos, anarchie, Athènes, État policier, Décembre 2008, grèce, révolte grecque on 2013/12/08 by anabraxasOrsaiville, Québec: Émeute dans le centre de détention
Posted in Actions, Reportages with tags État policier, émeutes, développement, libération, prison, révoltes, resistance on 2012/01/23 by anabraxasÉmeute au centre de détention de Québec
Le journal du québec, 15/12/2011 18h10
Une émeute impliquant cinq détenus a éclaté à la prison d’Orsainville dans la nuit de samedi à dimanche, causant pour quelques dizaines de milliers de dollars de dégâts à l’établissement.
Selon le procureur de la Couronne au dossier, Me Éric Beauséjour, deux individus auraient réussi, vers 23 h, à arracher la porte de leur cellule. Le duo aurait par la suite aidé d’autres détenus à effectuer la même chose.
Au total, quatre portes de cellules ont finalement cédé sous la force. Les détenus ont aussi été en mesure de défoncer une porte mitoyenne, qui divisait le secteur en deux parties, en plus d’endommager fortement la fenêtre d’une console où des agents correctionnels faisaient de la surveillance. Un seul détenu, qui prenait part à l’émeute, aurait été blessé dans cette affaire.
Les policiers n’ont toutefois pas eu à intervenir directement dans l’établissement. « L’équipe correctionnelle d’intervention d’urgence a permis de contrôler rapidement la situation », a expliqué Valérie Savard, du ministère de la Sécurité publique, qui parle de « désordre », plutôt que d’une « émeute ».
Une enquête de la Sûreté du Québec a permis l’arrestation des détenus reliés à cet événement. Il s’agit de Steeve Frenette, 30 ans, Jonathan Giroux-Barras, 22 ans, Francis Mikhail, 30 ans, Ghyslain Daigle, 30 ans, et Miroslav Dragicevic, 19 ans…
Les cinq individus, qui étaient détenus de manière provisoire en attendant la suite des procédures judiciaires dans d’autres dossiers, ont fait face, jeudi, à des accusations de bris avec l’intention de commettre une évasion, d’avoir pris part à une émeute et de méfait de plus de 5 000 $
Source:Brèves du désordre
La rage de la libération nous donne la force de briser le système et ses prisons.
Ils n’arriveront pas à nous enlever la liberté construite par mille ans de durs labeurs!
« Pourquoi j’ai refusé de me soumettre au prélèvement ADN »
Posted in Actions with tags État policier, eugénisme, fichage, société de contrôle, technocratie on 2011/10/05 by anabraxasLa semaine dernière, Georgios, un anarchiste grec de 31 ans vivant en France, est condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier à un mois de prison avec sursis (non portée au casier judiciaire) pour refus de prélèvement ADN. En octobre 2010, il avait été interpellé lors des manifestations contre la réforme des retraites mais a obtenu un non-lieu pour les dégradations dont il était accusé. Comme il avait été arrêté avec un petit couteau dans sa poche, la police lui avait également demandé son ADN, ce qu’il a refusé.
Une semaine après sa condamnation, Georgios explique pourquoi il n’a pas souhaité obtempérer et fournir son ADN aux policiers qui l’ont arrêté…
1. J’ai refusé de donner mon ADN parce que je considère que c’est une atteinte à ma vie privée. La seule idée de donner une partie de mon corps aux services judiciaires et policiers m’effraie encore.
2. J’ai refusé de donner mon ADN car je m’oppose à la conception du monde selon laquelle ce qui est inné prédomine sur ce qui est acquis. Un seul exemple : en mars 2007, l’actuel président de la République avait déclaré :
« Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés. Mais parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable. »
Le fichage ADN ouvre la porte à une politique sécuritaire basé sur le caractère génétique : connaître l’ADN de l’ensemble de la population permettrait d’identifier les futurs suicidés ou les futurs criminels. Dans ce sens, le fichage généralisé de la population est un outil pour ceux et celles qui sont au pouvoir et qui se sentent libres de déterminer qui correspond aux normes et qui est déviant-e. Je n’accepte pas que notre identité soit réduite à ces informations génétiques, que ce bout de tissu biologique prédomine sur mon histoire, mon éducation, le contexte affectif, social et économique dans lequel j’ai grandi et dans lequel je vis.
3. J’ai refusé de donner mon ADN car je résiste au fichage de la population. Depuis des années l’État multiplie les fichiers qui comptent actuellement des millions des personnes ou plutôt des millions de codes : à titre d’exemple (et selon la CNIL) je mentionne :
– le fichier FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques, 1,3 millions de fiches début 2010)
– le fichier STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées, 5 millions de « suspects » et 28 millions de victimes répertoriées)
– le fichier Base élèves
Parmi les promoteurs du fichage, nombreux sont qui ne cachent pas leur projet : le député UDF Jean-Christophe Lagarde, a souhaité que « le gouvernement réfléchisse à un fichier qui concerne l’ensemble de la population ». Sous prétexte de lutte contre l’insécurité et au nom d’un intérêt général qui n’existe pas, les gouvernement successifs ont multiplié les fichiers. Le fichage de la population entre dans le cadre de politiques de contrôle social, de surveillance continue et de répression. Depuis quinze ans, plus de 50 textes de lois ont affaire avec la sécurité. Mais peut-on croire que des mesures répressives et de fichage vont résoudre les problèmes sociaux ? Même si les mesures de contrôle se multiplient (vidéosurveillance, bornes biométriques dans les écoles, prélèvements ADN), elles ne sont pas parvenues à donner un sentiment de sécurité à la population.
4. J’ai refusé de donner mon ADN car je n’accepte pas le fichage de militant-e-s sociaux-les et politiques. Depuis la Loi sur la sécurité intérieure de 2003, le fichage ADN concerne la quasi totalité de des crimes et des délits (sauf crime financier…). Il n’est pas un hasard, selon moi, que le fichage ADN vise également les militant-e-s politiques et sociaux-les. Dans une société de plus en plus inégalitaire, où les riches deviennent plus riches et les pauvres se voient même criminalisé-e-s, dans une société où prédomine le dogme du « chacun pour soi », le fichage ADN est un outil de pression contre les personnes qui s’opposent aux injustices sociales.
5. J’ai refusé de donner mon ADN car je proteste contre les énormes intérêts financiers des industriels qui se cachent derrière ces politiques de la peur. Le marché de la “sécurité” représente plusieurs milliards d’euros, très souvent payés par les impôts de la population. Le cas du fichage ADN illustre bien la façon dont collaborent les patron-ne-s et les actionnaires des grandes entreprises investissant de l’argent pour notre « sécurité » et les défenseurs politiques du dogme « ordre et sécurité ». Je lutte contre ces politiques sécuritaires qui veulent faire de notre société un champ de surveillance, d’isolement des individus, de punition. Avec mes compagnes et compagnons, nous luttons pour que la peur soit remplacée par la solidarité, la soumission par la résistance, la résignation par l’auto-organisation.
6. J’ai refusé de donner mon ADN car c’est juridiquement absurde. En donnant aux enquêteurs le pouvoir de faire des prélèvements d’ADN et de les conserver, même sans condamnation ultérieure, le principe de présomption d’innocence est bafoué, remplacé par une présomption de culpabilité.
Courrier des lecteurs – Les Inrocks, 30 septembre 2011.
L’empreinte génétique renseigne aussi sur l’appartenance ethnique
Un peu de rires pour changer le ton…
Posted in Média, Réflexions with tags anti-civ, État policier, Big Brother, civilisation, félix le chat, répression, société de contrôle, totalitarisme on 2011/05/07 by anabraxasAlors que je n’avais pas grand chose à faire en ce splendide Samedi matin, je me suis adonné à un vieux plaisir de mon enfance chérie: regarder les cartoons!
Quelques mots de recherche sur Youtube, et hop! Voyage dans le temps… Et non pour tomber sur un vieux pastiche de baby boomer vieillot et idéaliste, mais sur un total satire subversif fait au sommet de la Guerre Froide, à l’ère des frères Dulles et du fascisme technocratique, du capitalisme barbare, de la course technologique du complexe militaro-industriel, et biens-sûr de la guerre à l’Empire du Mal communiste.
Preuve que l’Histoire se répète. Et pas plus que je peux pas échapper à la critique de cette civilisation…
… et me fallut à peine gratter la surface pour y voir une critique Foucaldienne -ou plutôt un satire- de la société de contrôle capitaliste, du totalitarisme actuel et de son incarnation en Big Brother (ici « le professeur », avec la même moustache!). C’est d’exagérer un peu les choses, mais la symbolique y est, ou peut-être j’ai juste trop pris de drogues… à vous d’en juger!
La scène de masochisme, sortie de nulle part à la fin, est d’une subtilité que la plupart des enfants ne pouvaient comprendre, du moins consciemment. Cette image en soi est symbolique de la morale d’esclave des agents de l’État Policier, qui envieux de la liberté des autres, tentant de la leur dérober à travers leur appareil de contrôle, finissent par se haïr eux-mêmes et s’auto-torturer à la réalisation que cette liberté n’est jamais la leur!
Y a pas trop à se demander pourquoi du grand art subversif comme ça ne se trouve plus à la télé, surtout le samedi matin, de nos jours.