La résistance Mapuche met le feu à des hélicos de capitalistes
On traduit et retransmet…
31 décembre 2013
Ce qui ne peut qu’être décrit comme un geste de défiance envers l’État de Siège imposé par l’État Chilien a été commis en ce matin du 31 décembre, contre l’occupation Chilienne et son pillage capitaliste dans la province de Malleco.
Les événements ont eu lieu près du village de Angol, à une courte distance d’un poste de police. Ça a impliqué la complète incinération d’un hélicoptère appartenant à Mininco Forestry Inc, et des dommages partiels à un autre.
Les événements se sont aussi soldé avec un présumé assaut contre un officier de police, après qu’il se soit fait amadouer par les « assaillants », selon divers reportages des médias.
On rappelle que le gouvernement Chilien a ordonné une plus grande présence policière sur le territoire Mapuche, dans lequel plusieurs renforts ont été amenés de plusieurs endroits au pays. Ce qui a aussi inclu l’usage d’hélicos? et de drones de surveillance, équipés de caméras infrarouges et détecteurs de chaleur, dans le but de contrôler et observer les mouvements dans la région, surtout la nuit.
Rien de cela n’a marché; la présence permanente de police utilisée pour prévenir des gens non-identifés d’entrer sur le site s’est avéré être un échec lamentable. Un contractant privé est utilisé pour entretenir les hélicoptères et autre équipement pour le compte de Mininco Forestry Inc, alors que les deux hélicos ont été mis en feu, détruisant un et endommageant l’autre.
Seconde attaque contre des hélicoptères dans la région
Car c’est la seconde fois que des engins volants de Forestry ont été visés dans la région de Malleco. Un autre incident a impliqué un hélicoptère se faisant tirer dessus dans la zone rurale de Ercilla.
Compagnies forestières: la face la plus hideuse du capitalisme à Wallmapu
Les compagnies forestières représentent l’aspect le plus pire que le Capitalisme ait démontré aux membres de la communauté Mapuche de Wallmapu. Leur activités extrêmes d’extraction n’ont produit que des désastres pour les communautés, incluant des fumées toxiques, la disparition des rivières, ruisseaux et fleuves, tout comme l’extinction de la flore et faune naturelles dans la région qui fournissaient de la nourriture et des soins médicinaux au peuple Mapuche. Tels sont les conséquences principales, parmi d’autres, de l’industrie financée par l’État Chilien depuis la Loi 701.
Qui plus est,les énormes extensions de territoire actuellement détenues par les compagnies forestières sont sur des terres volées aux communautés Mapuche. Ces propriétés corporatives sont directement liées au pillage territorial du peuple Mapuche.
Trois familles contre un peuple
Ces affaires ne sont pas seulement menées contre le peuple Mapuche, mais exclut aussi des milliers de Chiliens qui ont dû soutenir cette industrie en payant des taxes durant les 20 dernières années. La propriété concentrée par l’industrie des forêts demeure entre les mains de trois familles: Angelini, Matte et Carey, qui détiennent les compagnies Bosques Arauco, CMPC et Masisa. respectivement.
Bosques Arauco à elle seule couvre presque 1,2 millions d’hectares, avec Mininco Forestry Inc à 700,000 hectares, ce qui n’inclut pas les multiples lots non-certifiés dans la région.
Selon un rapport officiel, les compagnies forestières possèdent presque trois millions d’hectares dans le Chili du sud, ou en d’autres termes, Wallmapu. Cela représente presque 30% de notre territoire traditionnel Mapuche (au sud de la rivière Bio Bio), en comparaison avec seulement 700 000 hectares détenus par les communautés Mapuche, qui ne représentent que 7% du territoire traditionnel…
Trouvé sur Women’s Coordinating Committee for a Free Wallmapu et Earth First! Newswire
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